Jeudi 27 avril 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 6, 44-51
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » 

 

Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. Jn 6,44
Celle qui vit dans ma Volonté a possession du Tout, et cela forme et attire le Royaume de la Divine Volonté sur la terre.
Le livre du Ciel Tome 20, 25 janvier 1927
Ma fille, lorsque le Tout opère, le rien reste à sa place –il ne fait que se rendre disponible à recevoir le Tout. De plus, ne sens-tu pas en toi la force de ce Tout qui, en te faisant tout embrasser et tout envahir –les cieux, les étoiles, le soleil, les mers et la terre –et embrasse tous les actes que mon Fiat exerce dans toute la Création, te fait tout apporter à ton Créateur, comme en un seul souffle, pour lui rendre tout et toutes choses ? Y a-t-il jamais eu
quelqu’un qui ait pu donner et dire : ‘Je donne tout à Dieu, même Dieu lui-même, parce que comme je vis dans sa Volonté, Dieu est à moi, les cieux sont à moi, le soleil et tout ce qu’a fait ce Fiat suprême est à moi. Ainsi, tout est à moi, je peux tout donner et je peux tout prendre’ ? Or il se trouve que celle qui vit dans ma Volonté a possession du Tout, et cela forme et attire le Royaume de la Divine Volonté sur la terre ; parce que pour former un royaume, il faut la force et la puissance du Tout. Après quoi il se fit voir comme un petit enfant qui fixait sur moi son regard,
comme si je l’impressionnais ; et il voulait que je le regarde au point de rester moi-même impressionnée par lui. Puis tout amour et tendresse, il me dit : Ma fille, telle est l’image véritable de la vie dans mon Vouloir éternel : l’âme copie en elle la Divine Volonté et la suprême Volonté copie l’âme, de telle sorte que ton Créateur conserve la copie de ton image imprimée en son sein. Elle lui est très chère, parce qu’il la voit exactement comme elle est sortie à son origine ; elle n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa beauté. Ses traits paternels sont imprimés sur cette copie ; et cette copie, dans le sein paternel de Dieu, chante pour lui les louanges de toute la Création avec toutes ses œuvres, et murmure continuellement à son oreille : ‘Tu as tout fait pour moi. Tu m’as aimée et tu m’aimes tant, et je veux tout convertir –par amour pour toi.’ Cette copie est le prodige de Dieu dans son sein ; elle est la mémoire de toutes ses œuvres. Telle est la copie de l’âme en Dieu et la copie de Dieu dans l’âme, et l’exercice de la Vie divine dans la créature. Que le Royaume de ma Volonté est beau –le rien dissout dans le Tout, le Tout fusionné dans
le rien ; la bassesse de la créature élevée dans la Hauteur divine, la Hauteur divine descendue dans la profondeur de la créature. Ce sont deux êtres unis ensemble, inséparables, transfusés, identifiés, si bien que l’on peut à peine reconnaître que ce sont deux vies qui palpitent ensemble. Toute la magnificence, la sainteté, la sublimité, les prodiges du Royaume de ma Volonté seront précisément cela : la copie fidèle de l’âme en Dieu, et la copie de Dieu, belle et entière, dans l’âme. Par conséquent, les enfants du Royaume du divin Fiat seront comme autant d’images de petits dieux dans mon Royaume.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.
        Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.
        Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.
        Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière. Tome 5 – ch 354.12