Tome 8, 19 juillet 1907. D’après les écrits de Luisa Piccarreta, âme victime et mystique en voie de béatification.
« Ma fille, sois très prudente quand tu parles de ma Volonté, car ma Volonté est si heureuse qu’elle forme notre béatitude même. La volonté humaine, d’autre part, est si malheureuse que si elle pouvait entrer dans notre Volonté, elle détruirait notre bonheur et engagerait la guerre contre nous. Ni les aridités, ni les tentations, ni les défauts, ni les turbulences, ni le froid ne peuvent cohabiter avec ma Volonté, parce qu’elle est lumière et contient toutes les saveurs. La volonté humaine n’est rien d’autre qu’une petite goutte de noirceur remplie de choses dégoûtantes. Par conséquent, si une âme se trouve dans ma Volonté, dès qu’elle y est entrée, à son contact même, sa petite goutte de noirceur a été dissoute par ma lumière afin que cette lumière puisse habiter en elle ; la chaleur de ma Volonté a dissous sa froideur et ses aridités ; ma saveur divine a enlevé sa fadeur ; et mon bonheur l’a libérée de sa tristesse. »
Suggestions :
* Cet enseignement est très utile d’un point de vue pratique : si je ressens quelque chose de ce qui y est dit, c’est que je ressens ma volonté, peut-être en la faisant ; par conséquent, le remède est de vouloir me mettre dans la Volonté Divine, de faire l’acte de me fondre totalement en Elle et de faire mon activité intérieure dans la Volonté Divine, pour qu’Elle dissipe l’obscurité, la sécheresse, la froideur et me donne sa lumière, ses goûts et ses bonheurs.
* Faire attention quand je parle de la Divine Volonté avec les autres.