De l’Évangile de Jean 8, 21-30
En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. Jn 8,23
Quant à toi, si tu veux faire du bien à tous, entre dans mon immensité et vis dans les hauteurs…
Le livre du Ciel Tome 12, 16 juillet 1918
« Ma fille, ne reste pas en toi-même, dans ta propre volonté ; entre plutôt en moi, dans ma Volonté. Je suis immense et seulement celui qui est immense peut multiplier ses actes autant qu’il le veut. Qui demeure dans les
hauteurs peut envoyer de la lumière plus bas. Vois le soleil : parce qu’il est dans les hauteurs, il est lumière pour tous ; chaque homme a le soleil à sa disposition comme s’il était sa propriété personnelle. « Par contre, plus bas, les plantes, les arbres, les rivières et les mers ne sont pas à la disposition de tous. Elles ne sont pas comme le soleil qui pourrait dire s’il pouvait parler : “Si je le veux, je peux m’approprier toute chose, ce qui n’empêche nullement les autres de profiter de moi.” En effet, toutes les choses plus bas bénéficient du soleil : quelques-unes de sa lumière, d’autres de sa chaleur, d’autres de sa fécondité, d’autres de ses couleurs. « Je suis la Lumière Éternelle. Je suis au sommet et, par conséquent, je me trouve partout, y compris dans les plus grandes profondeurs. Je suis la vie de tous et chacun me reçoit comme si je n’existais que pour lui seul. Quant à toi, si tu veux faire du bien à tous, entre dans mon immensité et vis dans les hauteurs, détachée de tout, y compris de toi-même. Autrement, tu seras entourée de terre ; tu seras capable d’être une plante, un arbre, mais jamais un soleil. Plutôt que de donner, tu ne feras que recevoir et le bien que tu feras sera si limité qu’il pourra être mesuré. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme…”
Les pharisiens et les scribes s’écrient :
“Et qui veux-tu qui t’élève ? Misérable pays qui a pour roi un bavard fou et un blasphémateur honni de Dieu. Personne de nous ne t’élèvera, sois-en certain. Et le peu de lumière qui te reste te l’a fait comprendre à temps quand on t’a mis à l’épreuve [4]. Tu sais bien que nous ne pourrons jamais faire de Toi notre roi !”
“Je le sais. Vous ne m’élèverez pas sur un trône, et pourtant vous m’élèverez. Et vous croirez m’abaisser en m’élevant. Mais c’est justement quand vous croirez m’avoir abaissé que je serai élevé. Non seulement sur la Palestine, non seulement sur l’ensemble d’Israël répandu dans le monde, mais sur le monde entier, et jusque sur les nations païennes, jusque sur les lieux qu’ignorent encore les savants du monde. Et je le serai non pas pour la durée d’une vie d’homme, mais pour toute la durée de la vie de la Terre, et l’ombre du pavillon de mon trône s’étendra toujours plus sur la Terre jusqu’à la couvrir toute entière. C’est seulement alors que je reviendrai et que vous me verrez. Oh ! vous me verrez !”
“Mais écoutez ces discours de fou ! Nous le relèverons en l’abaissant, et nous l’abaisserons en l’élevant ! Un fou ! Un fou ! Et l’ombre de son trône sur toute la Terre ! Plus grand que Cyrus ! Qu’Alexandre ! Que César ! Où le mets-tu César ? Crois-tu qu’il te laisse prendre l’empire de Rome ? Et il restera sur le trône pour toute la durée du monde ! Ha ! Ha ! Ha !” Leur ironie est plus cinglante qu’un fouet.
507.6 – Mais Jésus les laisse dire. Il élève la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de Lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit le lieu comme la rumeur d’une mer en courroux.
“Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de Moi-même, mais que je dis ce que mon Père m’a enseigné et que je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais Il est avec Moi. Comme l’ombre suit le corps, de même, derrière Moi, veillant, présent, bien qu’invisible, est le Père. Il est derrière Moi et Il me réconforte et m’aide et Il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui Lui plaît. Tome 8, chapitre 507.