De l’Évangile de Luc 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Lc 4,30
« Suis-moi dans mes œuvres, ne me laisse pas seul. »
Le livre du Ciel Tome 27, 15 octobre 1929
Ma fille, tu dois savoir que tout ce qu’a fait ma Divine Volonté dans la Création et la Rédemption, elle l’a fait par amour pour les créatures et pour que les créatures, en l’apprenant, s’élèvent dans ses actes pour la voir, l’aimer et
unir leurs actes aux siens, afin de lui tenir compagnie et ajouter ne serait ce qu’une virgule, un point, un regard, un ‘Je t’aime’ aux nombreuses œuvres et aux divins prodiges que, dans l’ardeur de son amour, mon Fiat a accomplis pour elles. Or, lorsque tu suis le divin Fiat dans ses actes, il ressent ta compagnie et ne se sent plus seul ; il ressent ton petit acte, ta pensée qui suit ses actes, et il se sent par conséquent payé de retour. Mais si tu ne les suivais pas, il sentirait le vide de ta présence et de tes actes dans l’immensité de mon divin Vouloir et il s’écrierait avec tristesse : « Où est la petite fille de ma Divine Volonté ? Je ne la sens pas dans mes actes, je n’ai pas le plaisir de ses regards qui admirent ce que je fais pour me dire un ‘Merci’. Je n’entends pas sa voix qui me dit : ‘ je t’aime’. Oh ! que cette solitude me pèse. » Et je te ferai entendre ses gémissements dans les profondeurs de ton cœur pour te dire : « Suis-moi dans mes œuvres, ne me laisse pas seul. » Le mal que tu ferais serait de former le vide de tes actes dans ma Divine Volonté ; alors qu’en les suivant, tu ferais le bien de lui tenir compagnie, et si tu savais combien cette compagnie est agréable, tu serais plus attentive. Et tout comme mon divin Fiat ressentirait le vide de tes actes si tu ne les suivais pas, tu ressentirais toi aussi le vide de ses actes dans ta volonté, tu te sentirais seule, sans la compagnie de ma Divine Volonté qui aime tant être en toi pour te faire sentir que ta volonté ne vit plus en toi.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus tourne son regard vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :
“Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur privilégiée. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres pays m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même des pays dont le nom est pour vous un scandale. Là, je trouverai une moisson de disciples, tandis que sur cette terre je ne puis rien faire, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Élie et Élisée
[4]. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Et en faveur de celle-là et de celui-ci, ils purent opérer le miracle. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs la bonne volonté, perle fine que le Prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu.”
106.4 – La foule s’agite et menace avec imprécations. Elle tente de mettre la main sur Jésus, mais les apôtres-cousins Jude, Jacques et Simon [5] le défendent, et alors les Nazaréens en furie chassent Jésus hors de la ville. Ils le poursuivent avec des menaces, mais pas seulement verbales, jusqu’au sommet de la colline. Alors Jésus se retourne et les immobilise de son regard magnétique, il passe indemne au milieu d’eux et disparaît en montant par un sentier de la colline.
Tome 2, chapitre 106.