De l’Évangile de Luc 10, 1-9
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ Luc 10, 9
Mon idéal dans la Création étant le Règne de ma Volonté dans l’âme de la créature ; mon objectif premier était de reproduire en l’homme la Divine Trinité…
Le livre du Ciel Tome 19, 20 Juin 1926
Je suis, dans le Règne de ma Volonté, comme un roi qui a soutenu une longue guerre, son idéal étant la victoire et qui, se trouvant victorieux, reprend confiance après la bataille sanglante, les privations endurées et les blessures infligées encore visibles sur sa personne, son triomphe prenant forme grâce aux conquêtes accomplies. Le roi veut tout admirer, son regard se délecte du Règne conquis et, triomphant, Il fait la fête; Je suis tel que lui, mon idéal dans la Création étant le Règne de ma Volonté dans l’âme de la créature ; mon objectif premier était de reproduire en l’homme la Divine Trinité en vertu de l’aboutissement de ma Volonté en lui, mais l’homme s’étant soustrait à Elle, Je perdis mon Règne en lui ; pendant près de six mille ans Je dus soutenir une longue bataille mais bien que longue, Je n’ai jamais cessé de croire en mon idéal ni en mon objectif premier, et ne cesserai jamais ; Je vins dans la Rédemption pour réaliser mon idéal et mon objectif premier, c’est-à-dire, le Règne de ma Volonté dans les âmes, tant et si bien que pour venir, mon premier Règne de la Suprême Volonté fut créé dans le cœur de ma Mère Immaculée, à l’extérieur duquel Je n’aurais jamais pu venir sur la terre ; malgré les souffrances et les privations et le fait d’avoir été blessé et tué, le Règne de ma Volonté ne se réalisa pas ; Je bâtis les fondations, faisant des préparatifs, mais la bataille sanglante entre la volonté humaine et la Divine continua. Maintenant, ma petite fille, te regardant opérer dans le Règne de ma Volonté, la façon dont tu t’y prends, le fait qu’IL s’établisse de plus en plus en toi, Je me sens victorieux de ma longue bataille et tout se présente à Moi tel un triomphe et une fête, mes souffrances, mes privations et mes blessures me sourient et ma propre mort me redonne la vie dans ma Volonté en
toi. Ainsi Je me sens vainqueur de la Création, de la Rédemption, lesquelles permettent à ma nouvelle née de ma Volonté, les longs tours, les envols rapides, les interminables promenades dans le Règne de ma Volonté dont Je suis fier et, me délectant, Je suis du regard tous les pas et actes de ma petite fille. Tu vois, nous avons tous un idéal et, une fois qu’Il est réalisé, nous sommes contents ; celui d’un petit enfant est de s’attacher au sein de sa maman et, lorsqu’il pleure et sanglote, il suffit que sa maman lui donne le sein pour qu’il cesse de pleurer recouvrant le sourire ; victorieux, il tète jusqu’à en être rassasié et en tétant, triomphant il s’endort ; C’est pareil pour Moi, après avoir longtemps pleuré, voyant le sein de l’âme m’ouvrir les portes pour installer le Règne de la Suprême Volonté, mes larmes s’arrêtent et m’élançant sur son sein et suçant son amour et les fruits du Règne de ma Volonté, Je m’endors et me repose en vainqueur.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6