De l’Évangile de Marc 6, 1-6
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; Mc 6,5
Je me sens étouffé, suffoqué, sans le bonheur de pouvoir me communiquer à la créature.
Le livre du Ciel Tome 33, 7 octobre 1935
Mon pauvre esprit ressent le besoin de se couler au centre du divin Vouloir pour y trouver le souffle, la pulsation et l’amour de la vie divine. Personne ne peut vivre sans ce souffle et cette pulsation. Sans le Fiat, ma pauvre âme formerait le plus douloureux Purgatoire et ma volonté humaine me jetterait dans l’abîme de tous les maux. Je pensais cela lorsque mon bien-aimé Jésus m’a surprise et, toute tendresse, il me dit : Bienheureuse fille de mon Vouloir, comme je suis heureux de voir que tu as compris que tu ne peux pas vivre sans mon Fiat, car la créature qui ne vit pas en lui forme non seulement son Purgatoire, mais elle m’empêche aussi de lui donner tous les biens que j’ai préparés pour elle. Elle les garde enfermés dans mon Cœur et me cause de grandes souffrances. Elle forme le Purgatoire de mon amour, elle éteint mes flammes et m’empêche de lui communiquer mon souffle et ma vie. Je me sens étouffé, suffoqué, sans le bonheur de pouvoir me communiquer à la créature. Tu dois savoir que je ne fais rien qui n’ait principalement pour but de faire vivre la créature de ma Volonté. C’est à cela que sert en vérité la Création, faire que la créature vive de ma Volonté ; sinon, elle étouffe cette vie dans les choses créées, et ma venue sur terre était la vie de ma Volonté que je venais lui donner. Tu dois aussi savoir que dès que l’âme décide de vouloir vivre dans mon Vouloir, ma très sainte Humanité prend place en elle, mon Sang retombe en pluie sur elle, mes souffrances l’entourent d’un mur infranchissable, lui donnent de la force et l’embellissent de façon admirable et propre à ravir ma Divine Volonté ; ma mort elle-même forme la résurrection continuelle de l’âme pour vivre dans ma Volonté. La créature se sent ainsi continuellement régénérée dans mon Sang, dans mes souffrances, dans mon amour, et même dans mon souffle en qui elle trouve la grâce suffisante pour vivre de ma Divine Volonté, parce que je mets tout à sa disposition, tout comme ma très sainte Humanité avait mon divin Vouloir à sa disposition.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La foule, interdite, murmure :
« Mais d’où lui vient tant de sagesse ?
– Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle.
– N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante.
– Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée.
– Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph.
– Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph.
– Et aussi le frère de ton père, alors ?
– Lui aussi.
– Mais est-ce bien le fils du menuisier ?
– Tu ne le vois pas ?
– Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.
– Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ?
– Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ?
– Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »
Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui.
« Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier.
– Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… »
… Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.
« Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi.
– Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère.
– Tu le méritais, parce que tu as su croire. Mon pouvoir est impuissant ici, car il n’y a pas de foi. Allons, mes amis. Demain, nous partirons à l’aube. » Tome 4 – ch 246.12