De l’Évangile de Marc 4, 26-34
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence. Mc 4, 26
J’ai mis des semences d’Amour en toute sa personne.
Le livre du Ciel Tome 15, 28 juin 1923
« Ma fille, en créant l’homme, J’ai déposé beaucoup de semences d’Amour dans son intellect, ses yeux, sa bouche, son cœur, ses mains et ses pieds. J’ai mis des semences d’Amour en toute sa personne. Comme J’avais à agir de l’extérieur, Je me suis placé moi-même, ainsi que toutes les choses créées, devant lui, pour faire bourgeonner et pousser ces semences selon mes désirs. Semées par un Dieu éternel, ces semences sont éternelles. Ainsi l’homme a en lui un Amour éternel. Un Amour éternel est toujours à la recherche d’un retour d’Amour éternel. J’ai voulu être à l’intérieur de l’homme comme une semence et en dehors de lui en tant qu’ouvrier, afin de faire pousser en lui l’arbre de mon Amour éternel. Quel bénéfice l’homme retirerait-il d’avoir des yeux pour voir, s’il ne disposait pas d’une source externe de lumière permettant à ses yeux de voir ? Il en est de même pour l’esprit, s’il n’a pas les mots pour exprimer sa pensée, son intellect est sans fruit. Et ainsi de suite. J’aime tant l’homme que non seulement J’ai déposé en lui la semence de mon Amour éternel, mais Je l’ai soumis aux vagues externes de ce même Amour éternel répandu dans toute la Création. Ainsi, en brillant dans ses yeux, le soleil lui apporte des vagues de mon Amour éternel. S’il prend de l’eau pour étancher sa soif ou de la nourriture pour satisfaire sa faim, ces denrées lui apportent des vagues de mon Amour éternel. En lui fournissant un appui pour ses pieds, la terre ferme lui apporte des vagues de mon Amour éternel. Il en va de même pour la fleur qui lui donne son parfum ou le feu qui lui donne sa chaleur. Tout lui apporte des vagues de mon Amour éternel. Je travaille à l’intérieur et à l’extérieur de l’âme pour tout mettre en ordre, tout confirmer et tout sceller. Je lui manifeste ainsi mon Amour éternel pour qu’elle puisse m’offrir un retour d’Amour éternel. Toute la Création est capable de m’aimer avec un Amour éternel parce qu’elle en porte la semence. Même si mon Amour éternel est semé en l’homme, il ne l’expérimente pas. Parce que, ayant tué cette semence, il est devenu aveugle.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Maintenant, écoutez la parabole de l’œuvre de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel.
Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le divin Semeur. Il vient dans son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme lui appartient dès son origine – et il l’ensemence. Puis il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie – dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la sagesse divine qui parle à l’âme –. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant – dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme de se recueillir et de méditer.
La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, se fend, étend des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, et croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y passe la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. L’épi ne pourrait se développer davantage et il est temps de le moissonner.
Dans les cœurs, ma parole accomplit le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais ce travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur, pour la petite semence, de se fendre et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration, pour le bien de l’Idée divine. Il doit mettre en œuvre toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et, après avoir triomphé des respects humains si pénibles, après avoir peiné et souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, il doit encore s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester nu, pour être revêtu au Ciel du vêtement des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux des combats. Je vous l’affirme. Tome 3 – ch 184.4