De l’Évangile de Marc 1, 40-45
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.
De partout cependant on venait à lui.
Quand J’attire une âme en ma présence, elle reçoit le bienfait d’acquérir et d’imiter ma façon divine d’opérer.
Le livre du Ciel Tome 4, 7 mars 1902
« Ma fille, quand J’attire une âme en ma présence, elle reçoit le bienfait d’acquérir et d’imiter ma façon divine
d’opérer. Quand cette âme traite ensuite avec les créatures, ces dernières ressentent la force de l’agir divin que possède cette âme. » Après cela, j’éprouvai une certaine crainte, c’est-à-dire que je me demandais si ces choses que je fais en mon intérieur sont agréables ou non au Seigneur. Jésus me dit: « Pourquoi crains-tu alors que ta vie est
greffée sur la mienne ? D’ailleurs, tout ce que tu fais dans ton intérieur y a été infusé par Moi. Souvent, J’ai fait ces choses avec toi en te suggérant la façon de les faire pour qu’elles me soient agréables. D’autres fois, J’ai appelé les anges. Et, avec toi, ils ont fait ce que tu faisais dans ton intérieur. Cela signifie que J’apprécie ce que tu fais en accord avec ce que Je t’ai enseigné. Par conséquent, continue et ne crains pas. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le lépreux sort du fossé et monte sur la berge, il la franchit et s’avance dans un pré. Jésus, adossé à un noyer très élevé, l’attend.
“Maître, Messie, Saint, aie pitié de moi !” et il s’affale sur l’herbe aux pieds de Jésus. Le visage collé au sol, il dit encore : “Oh ! mon Seigneur, si Tu veux, Tu peux me purifier !” Puis il ose se mettre à genoux, tendre ses bras squelettiques, aux mains tordues et il tend son visage osseux, tout dévasté… Des larmes tombent de ses orbites malades que la lèpre a rongées.
424> Jésus le regarde avec tant de pitié. Il regarde ce fantôme qu’un mal horrible dévore et dont une vraie charité peut seule supporter le voisinage tant il est répugnant et malodorant. Et voici, que Jésus tend une main, sa belle main droite et saine comme pour caresser le pauvret.
Celui-ci sans se lever, se rejette en arrière sur ses talons et crie : “Ne me touche pas ! Aie pitié de Toi !”
Mais Jésus fait un pas en avant. Solennel, respirant une douce, bonté, il pose ses doigts sur la tête dévorée par la lèpre et dit à pleine voix, d’une voix qui n’est qu’amour et pourtant impérieuse “Je le veux, sois purifié !” La main reste quelques minutes sur la pauvre tête. “Lève-toi. Va trouver le prêtre. Accomplis ce que la Loi prescrit. Ne dis pas ce que je t’ai fait, mais, seulement soit bon, ne pèche plus jamais. Je te bénis.”
“Oh Seigneur ! Abel ! Mais tu es tout à fait guéri !” Samuel, qui voit la transformation de son ami, crie de joie.
“Oui. Il est sain. Sa foi le lui a mérité. Adieu. La paix soi avec toi.”
“Maître ! Maître ! Maître ! Je ne te quitte plus. Je ne puis plus te quitter !”
“Fais ce que veut la Loi. Puis, nous nous reverrons encore. Pour la seconde fois que ma bénédiction soit sur toi. “
Jésus s’éloigne en faisant signe à Samuel de rester. Et les deux amis pleurent de joie, pendant qu’à la lueur d’un quartier de lune ils retournent à la caverne pour s’arrêter une dernière fois à ce repaire infortuné. Tome 1, chapitre 63.