L’Amour le réduit à l’emprisonnement et à l’immobilité.
Je voyais bébé Jésus dans le sein très pur de la petite Vierge Marie. Je fus consternée de voir un Dieu si grand que même le Ciel ne peut contenir, se trouver à ce point anéanti, réduit et limité par amour pour l’homme que c’est à peine s’il pouvait bouger ou respirer. Cette considération me consumait d’amour pour le petit Jésus. À ce moment, intérieurement, sa belle petite voix me dit :
« Vois-tu combien je t’aime ! Par pitié, fais-moi un peu de place dans ton cœur.
Vide-le de tout ce qui n’est pas de moi, afin que j’y aie un peu plus d’aise pour bouger et respirer »
Alors, je sentais mon cœur éclater d’Amour pour Lui et je lui demandais de me pardonner de mes faiblesses en lui promettant d’être tout à Lui et je donnais libre cours à mes larmes.
Comme je retombais toujours dans les mêmes fautes, je lui dis ceci :
« Mon Jésus, je t’aime tant. Tu as toujours été bienveillant envers la misérable créature que je suis, et tu l’es encore ! Aies toujours pitié de moi !