De l’Évangile de Matthieu 18, 12-17
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. Mt 18,17
Si un grand nombre d’entre eux se perdent, là n’est pas ma Volonté. C’est la conséquence de leur
méchanceté…
Le livre du Ciel Tome 2, 25 octobre 1899
« Ma fille, mon Amour envers les créatures est si grand qu’il résonne comme un écho dans les sphères célestes, remplit l’atmosphère et se diffuse sur toute la terre. Comment les créatures répondent elles à cet écho d’amour ? Ah ! Elles me répondent par un écho empoisonné, rempli de toutes sortes de péchés, un écho quasi mortel, propre à me blesser. Mais Je vais réduire la population de la terre afin que cet écho empoisonné ne vienne plus me percer les oreilles. » Je lui dis : « Ah ! Que dis-tu, Seigneur ? » Il reprit : « J’agis comme un médecin compatissant qui emploie des remèdes radicaux pour soigner ses enfants couverts de plaies. Que fait ce père médecin qui aime ses enfants plus que sa propre vie ? Laissera-t-il ces plaies devenir gangreneuses ? Laissera-t-il mourir ses enfants plutôt que de les soigner, sous prétexte qu’ils pourraient souffrir s’il utilisait le feu ou le scalpel ? Jamais ! Même si, pour lui, c’est comme s’il appliquait ces traitements sur son propre corps, il n’hésite pas à couper et à ouvrir les
chairs, puis à y appliquer le contrepoison ou le feu afin d’empêcher qu’elles s’infectent davantage. S’il arrive que certains de ses enfants meurent au cours de l’intervention. Ce n’est pas ce que le père veut. Il veut les guérir. Ainsi en est-il pour Moi. Je blesse mes enfants afin de les guérir. Je les détruis afin de les ressusciter. Si un grand nombre d’entre eux se perdent, là n’est pas ma Volonté. C’est la conséquence de leur méchanceté et de leur volonté obstinée ; c’est l’effet de cet écho empoisonné qu’ils veulent continuer à m’envoyer au point de se voir anéantis » Je repris : « Dis-moi, mon unique Bien, comment puis je adoucir pour toi cet écho empoisonné qui t’afflige tant ?» Il répondit : « La seule façon, c’est d’accomplir tes actions uniquement dans le but de me plaire, que tous tes sens et tes forces soient uniquement appliqués à m’aimer et à me glorifier. Que chacune de tes pensées, de tes paroles
etc. soient remplies d’amour pour Moi. Ainsi, ton écho s’élèvera jusqu’à mon trône et sera une douce musique pour mon oreille. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ah ! je t’ai trouvée, mon aimée ! Je t’ai rejointe ! Que de chemin j’ai fait pour toi ! Pour te ramener au bercail. Ne courbe pas ton front souillé. Ton péché est enseveli dans mon cœur. Personne, excepté moi qui t’aime, ne le connaîtra. Je te défendrai contre les critiques d’autrui, je te couvrirai de ma personne pour te servir de bouclier contre les pierres des accusateurs. Viens. Tu es blessée ? Oh ! montre-moi tes blessures. Je les connais, mais je veux que tu me les montre, avec la confiance que tu avais quand tu étais pure et quand tu me regardais moi, ton pasteur et ton dieu, d’un œil innocent.
45> Les voilà. Elles ont toutes un nom. Oh ! comme elles sont profondes ! Qui te les a faites si profondes ces blessures au fond du cœur ? Le Tentateur, je le sais. C’est lui qui n’a ni bourdon ni hache mais qui blesse plus profondément avec sa morsure empoisonnée et, après lui, ce sont les faux bijoux de son encensoir, qui t’ont séduite par leur éclat… et qui étaient un soufre infernal qui se produisait à la lumière pour te brûler le cœur. Regarde combien de blessures, combien de toison déchirée, combien de sang, combien de ronces !
233.4 – Oh ! pauvre petite âme illusionnée ! Mais dis-moi : si je te pardonne, tu m’aimeras encore ? Mais dis-moi : si je te tends les bras, tu t’y jetteras ? Mais dis-moi : as-tu soif d’un amour bon ? Et alors : viens et reviens à la vie. Reviens dans les pâturages saints. Tu pleures. Tes larmes mêlées aux miennes lavent les traces de ton péché, et Moi, pour te nourrir, puisque tu es épuisée par le mal qui t’a brûlée, je m’ouvre la poitrine, je m’ouvre les veines et je te dis : “Nourris-toi, mais vis !”
Viens que je te prenne dans mes bras. Nous irons plus rapidement aux pâturages saints et sûrs. Tu oublieras tout de cette heure de désespoir et tes quatre-vingt-dix-neuf sœurs, les bonnes, jubileront pour ton retour. Je te le dis, ma brebis perdue, que j’ai cherchée en venant de si loin, que j’ai retrouvée, que j’ai sauvée, qu’on fait une plus grande fête parmi les bons pour une brebis perdue qui revient que pour les quatre-vingt-dix-neuf justes qui ne se sont pas éloignées du bercail.” Tome 4, chapitre 233