De l’Évangile de Matthieu 9, 27-31
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! Mt 9,27
L’esprit de l’homme est demeuré aveugle.
Le livre du Ciel Tome 12, 28 septembre 1917
« Ma fille, les ténèbres sont épaisses et les créatures tombent de plus en plus. Dans ces ténèbres, elles creusent le précipice où elles périront. L’esprit de l’homme est demeuré aveugle. Il n’a plus de lumière pour voir le bien, il ne voit que le mal. Ce mal l’inondera et le fera périr. Là où il pense trouver la sécurité, il trouvera la mort. Hélas ! ma fille, hélas ! » Il ajouta : « Les actions faites dans ma Volonté sont comme des soleils illuminant tout. Tant que les actions de la créature demeurent dans ma Volonté, de nouveaux soleils brillent sur les esprits aveugles et les âmes qui ont un minimum de bonne volonté trouvent la lumière pour échapper au précipice. Toutes les autres périront. En ces temps de ténèbres si épaisses, quel bien font les créatures vivant dans ma Volonté ! Les âmes qui survivront, le feront seulement à cause de ces créatures. » Puis, Il partit. Plus tard, Il revint et ajouta : « Je peux dire que
l’âme qui vit dans ma Volonté est ma monture. Chez elle, je tiens les rênes de tout : celles de son esprit, de ses affections et de ses désirs. Je ne laisse rien sous son pouvoir. Je m’assois sur son cœur pour être plus confortable. Ma domination est complète et je fais ce que je veux. Je fais courir ma monture à un moment et voler à un autre. Elle me conduit au Ciel à un moment et je fais le tour de la terre à un autre. Je m’arrête à un autre moment. Oh ! comme je suis glorieux et victorieux ; je gouverne et règne ! Mais si l’âme ne fait pas ma Volonté et vit dans sa volonté humaine, ma monture est ruinée. L’âme prend les rênes. Et je reste sans domination comme un pauvre roi jeté hors de son royaume. L’ennemi prend ma place et les rênes restent à la merci de ses passions. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils rentrent à la maison pour le repas.
Mais pendant qu’ils mangent du poisson grillé, ils sont rejoints par des aveugles qui avaient déjà imploré Jésus en route. Ils répètent :
« Jésus, Fils de David, aie pitié de nous !
– Partez donc ! Il vous a dit : “demain”, alors venez demain ! Laissez-le manger, leur lance Simon-Pierre sur un ton de reproche.
– Non, Simon, ne les chasse pas. Une telle constance mérite récompense. Vous deux, avancez » dit-il aux aveugles, qui entrent en tâtant de leur bâton le sol et les murs.
« Croyez-vous que je puisse vous rendre la vue ?
– Oh oui ! Seigneur ! Nous sommes venus parce que nous en sommes certains.
Jésus se lève de table, s’approche d’eux, mets le bout du doigt sur les paupières aveugles, lève la tête, prie et dit :
« Qu’il vous soit fait selon votre foi. »
Il retire ses mains, et les paupières immobiles se lèvent car, chez l’un la lumière atteint de nouveau les pupilles revenues à la vie et, chez l’autre, les paupières se dessillent et, là où il y avait une suture, apparue certainement à la suite d’ulcères mal soignés, voilà que le bord des paupières se reforme sans défaut, et que celles-ci se lèvent et se baissent comme des ailes qui battent.
Les deux hommes tombent à genoux.
« Relevez-vous et allez. Et veillez bien à ce que personne ne sache ce que j’ai fait pour vous. Portez la nouvelle de la grâce que vous avez reçue à vos villes, à votre parenté, à vos amis. Ici, ce n’est pas nécessaire ni bon pour votre âme. Gardez-la pure de toute lésion à sa foi de la même manière que, maintenant que vous savez ce qu’est un œil, vous le préserverez des lésions pour ne pas redevenir aveugle. » Tome 4 – ch 232.5