De l’Évangile de Matthieu 7, 21.24-27
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Mt 7,21
Ma fille, comme les prières de ceux qui cherchent toujours ma Volonté touchent mon Cœur !
Le livre du Ciel Tome 17, 22 février 1925
Je pensais à la sainte Divine Volonté et je priais mon aimable Jésus pour que, dans sa bonté, Il me donne la grâce d’accomplir sa très sainte Volonté en toute chose. Je lui dis : « Toi qui m’aimes et qui veux que ta Volonté se fasse, que celle-ci m’assiste et m’inspire à chaque instant, afin que rien d’autre que ta Volonté ne trouve vie en moi. » Pendant que je faisais cette prière, mon doux Jésus bougea en moi et, me serrant fermement sur lui, Il me dit : « Ma fille, comme les prières de ceux qui cherchent toujours ma Volonté touchent mon Cœur ! J’entends en eux l’écho des prières que Je faisais quand J’étais sur la terre. Toutes mes prières revenaient à une seule : que la Volonté de mon Père se réalise, autant en Moi que dans toutes les créatures. C’était le plus grand honneur pour Moi et pour mon céleste Père que Je fasse sa très sainte Volonté en toute chose. En accomplissant continuellement la Volonté de l’Éternel en toute chose, mon Humanité trouvait les voies de communication entre la volonté
humaine et la Volonté Divine, voies que les créatures avaient fermées. Tu dois savoir que, en créant l’homme, la Divinité a établi différentes voies de communication entre le Créateur et les créatures. D’abord les trois puissances de l’âme : l’intelligence permettant de comprendre ma Volonté ; la mémoire permettant de se souvenir sans cesse de ma Volonté ; la volonté, entre les deux voies précédentes, permettant à la créature de prendre son envol dans la Volonté de son Créateur. L’intelligence et la mémoire étaient les supports, la défense et la force de la volonté afin qu’elle ne dévie ni à droite, ni à gauche. Comme autres voies de communication, il y avait aussi : l’œil permettant de regarder les beautés et les richesses de ma Volonté ; l’ouïe permettant d’entendre les appels et les harmonies de ma Volonté ; la parole permettant de recevoir les continuels déversements de mon Fiat et de tous ses biens ;
les mains permettant d’accomplir ses travaux dans ma Volonté en les unifiant à ceux du Créateur ; les pieds permettant de suivre les pas de ma Volonté ; le cœur, les désirs et les affections afin d’être remplis de l’amour de ma Volonté et de se reposer en elle. Vois donc combien il y a de voies dans la créature qui lui permettent d’entrer dans ma Volonté, si elle le veut. » Toutes les voies entre Dieu et l’homme étaient ouvertes. Et, en vertu de notre Volonté, nos bienfaits lui étaient acquis. Tout cela, simplement parce que l’homme était notre fils et notre image, une œuvre issue de nos mains et du souffle ardent de notre sein.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Dieu, c’est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : “Voici, Je te mets dans cette situation pour ton bien”, ou encore lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs procurent des malheurs aux hommes, Dieu dit : “Voilà, dans cette heure pénible, agis ainsi et alors ce mal servira à un bien éternel”. Il vous conseille, mais Il ne vous force pas. Et alors si quelqu’un, tout en sachant quelle est la volonté de Dieu, préfère faire tout l’opposé, peut-on dire que ce soit la volonté de Dieu ? C’est impossible.