De l’Évangile de Luc 14, 12-14
En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
Ma fille, comme un poison, l’intérêt personnel est entré dans tous les cœurs et, comme des éponges, les cœurs sont restés imprégnés de ce poison.
Le livre du Ciel Tome 4, 30 janvier 1901
« Ma fille, comme un poison, l’intérêt personnel est entré dans tous les cœurs et, comme des éponges, les cœurs sont restés imprégnés de ce poison. Ce poison pestiféré a pénétré dans les monastères, chez les prêtres et chez les laïques. Ma fille, devant ce poison, les vertus les plus sublimes tombent et éclatent comme une vitre fragile. » Pendant qu’Il disait cela, Il pleurait amèrement. Qui pourrait décrire le déchirement de mon âme en voyant pleurer mon très amoureux Jésus. Ne sachant pas quoi faire pour qu’il cesse de pleurer, j’ai dit des sottises : « Mon cher, de grâce, ne pleure pas ! Si les autres ne t’aiment pas, t’offensent et ont les yeux aveuglés par le poison de
l’intérêt personnel, de sorte qu’ils en sont tous imbibés. Moi, je t’aime, je te loue et je regarde comme immondices tout ce qui est terrestre. Je ne désire que toi. Par conséquent, tu devrais être content de mon amour et cesser de pleurer. Et si tu éprouves de l’amertume, déverse-la en moi. J’en serai plus heureuse que de te voir pleurer. » En entendant ce que je disais, Jésus a cessé de pleurer et Il a déversé en moi un peu de son amertume. Ensuite, Il m’a fait participer aux souffrances de la croix. Puis Il a dit : « Les vertus et les mérites que J’ai acquis pour l’homme durant ma Passion sont autant de colonnes sur lesquelles chacun peut s’appuyer dans sa marche vers l’éternité. Mais, en fuyant ces colonnes, l’homme ingrat s’appuie sur la fange et marche sur le chemin de la perdition. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ismaël, ne me hais pas, car je te soigne. Moi, je ne te hais pas. Je suis venu pour te guérir. Tu es plus malade que cet homme. Tu m’as invité pour te donner du prestige à toi-même et satisfaire tes amis. Tu invites souvent, mais par orgueil et pour ton plaisir. Ne le fais pas. N’invite pas les riches, les parents, les amis. Mais ouvre ta maison, ouvre ton cœur aux pauvres, aux mendiants, aux estropiés, aux boiteux, aux orphelins et aux veuves. Ils ne te donneront en échange que des bénédictions. Mais Dieu les changera pour toi en grâces. Et à la fin… oh ! À la fin, quel sort bienheureux pour tous les miséricordieux qui seront récompensés par Dieu à la résurrection des morts !
Malheur à ceux qui caressent seulement un espoir de profit puis ferment leur cœur au frère qui ne peut plus servir. Malheur à eux ! Je vengerai ceux qui ont été abandonnés.
– Maître… je… je veux te satisfaire. Je reprendrai ces enfants.
– Non.
– Pourquoi ?
– Ismaël !…»
Ismaël baisse la tête. Il veut faire l’humble. Mais c’est une vipère à laquelle on a extrait le venin et elle ne mord plus parce qu’elle sait qu’elle n’en a plus ; toutefois elle attend le moment de mordre. Tome 5 – ch 335.16