« Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Lc 13,14
Ils sont nombreux ceux qui utilisent les lois et les sacrements pour pécher davantage et pour aller en enfer.
Le livre du Ciel Tome 17, 10 juin 1924
« Ma fille, ma Volonté est tout et contient tout. Elle est le commencement et la fin de l’homme. C’est ainsi qu’en créant l’homme, Je ne lui ai imposé aucune loi et Je n’ai institué aucun sacrement. Je lui ai donné uniquement ma Volonté. Cela était plus que suffisant pour qu’il puisse trouver tous les objectifs à atteindre, non pas une petite sainteté, mais la Sainteté divine elle même. L’homme se trouvait à son point de destination : il n’avait besoin
de rien d’autre que ma Volonté. En Elle il allait admirablement et facilement tout trouver pour le rendre saint et heureux dans le temps et l’éternité. Si Je lui ai prescrit des lois après des siècles et des siècles de Création, c’est parce qu’il avait trahi son origine. Ainsi, il avait perdu sa signification et sa fin. Voyant que, même avec mes lois, l’homme continuait de marcher vers sa ruine, j’ai institué les sacrements comme des moyens plus puissants pour le sauver. Mais que d’abus, de profanations ! Ils sont nombreux ceux qui utilisent les lois et les sacrements pour pécher davantage et pour aller en enfer, alors qu’avec ma Volonté, qui est le commencement et la fin, l’âme est en sécurité, elle est élevée à la Sainteté divine. elle atteint totalement la fin pour laquelle elle a été créée, sans le moindre danger de pouvoir m’offenser. Ainsi, le chemin le plus sûr est ma Volonté. Les sacrements eux-mêmes, s’ils ne sont pas reçus en harmonie avec ma Volonté, peuvent causer la condamnation et la ruine. Voilà pourquoi j’insiste tant sur ma Volonté. Parce que l’âme y trouve tous les moyens favorables et en reçoit tous les fruits.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les gens regardent dans la direction qu’indique Jésus, mais ne voit pas la femme qui, à cause de sa position, ne peut voir Jésus et sa main. “Va donc, Marthe ! Il t’appelle” lui disent plusieurs. Et la malheureuse s’en va en boitant avec son bâton, à la hauteur duquel se trouve sa tête.
Elle est maintenant devant Jésus qui lui dit : “Femme, reçois un souvenir de mon passage et une récompense pour ta foi silencieuse et humble. Sois délivrée de ton infirmité” crie-t-il en dernier lieu en lui mettant ses mains sur les épaules.
Tout à coup, la femme se lève, et droite comme un palmier, lève le bras en criant : “Hosanna ! Il m’a guérie ! Il a regardé sa servante fidèle et lui a accordé son bienfait. Louange soit au Sauveur et Roi d’Israël ! Hosanna au Fils de David !”
Les gens répondent, avec les leurs, aux hosannas de la femme qui maintenant est à genoux aux pieds de Jésus et qui baise le bord de son vêtement pendant que Jésus lui dit : “Va en paix et persévère dans la Foi.”
Le chef de la synagogue, que doivent encore brûler les paroles dites par Jésus avant la parabole, veut jeter son venin à cause du reproche et s’écrie avec indignation pendant que la foule s’ouvre pour laisser passer la miraculée : “Il y a six jours pour travailler, six jours pour demander et pour donner. Venez donc ces jours-là, tant pour demander que pour donner. Venez guérir ces jours-là, sans violer le sabbat, pécheurs et mécréants, corrompus et corrupteurs de la Loi !” et il cherche à expulser tout le monde de la synagogue, comme pourchasser la profanation du lieu de prière.
Mais Jésus, qui le voit aidé par les quatre notables déjà mentionnés et par d’autres disséminés dans la foule qui manifestent ouvertement leur scandale et la souffrance qu’ils éprouvent du… crime de Jésus, crie à son tour, alors que les bras croisés, sévère, imposant, il le regarde : “Hypocrites ! Qui de vous, en ce jour, n’a pas détaché son bœuf ou son âne de la mangeoire et ne l’a pas mené boire ? Et qui n’a pas porté des bottes d’herbe aux brebis du troupeau et n’a pas trait le lait des mamelles pleines ? Pourquoi donc, puisque vous avez six jours pour le faire, l’avez-vous fait aujourd’hui aussi pour quelques deniers de lait ou par crainte que votre bœuf ou votre âne ne meure de soif ?
172> Et Moi, je ne devais pas délier cette femme des chaînes par lesquelles Satan l’a tenue pendant dix-huit ans, uniquement parce que c’est le sabbat ? Allez. Moi, j’ai pu délier celle-ci de son malheur involontaire. Mais je ne pourrai jamais vous détacher des vôtres qui sont volontaires, ô ennemis de la Sagesse et de la vérité !” Tome 5, chapitre 25