De l’Évangile de Luc 17, 11-19
” Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? ” Lc 17,17
Ma fille, si j’avais tenu compte de l’ingratitude humaine envers mon grand amour, je serais retourné au ciel.
Le livre du Ciel Tome 35, 25 décembre 1937
Ma fille, si j’avais tenu compte de l’ingratitude humaine envers mon grand amour, je serais retourné au ciel ; mais j’aurais alors attristé et rempli d’amertume mon amour et transformé la fête en deuil. Voudrais-tu alors savoir ce que je fais dans mes plus grandes œuvres afin de les rendre encore plus belles ? Avec pompe et avec le plus grand étalage de mon amour, je mets tout de côté l’ingratitude humaine, les péchés, les misères, les faiblesses et je laisse libre cours à mes plus grandes œuvres comme si toutes ces choses n’existaient pas. Si j’avais voulu faire attention aux maux de l’homme, je n’aurais pas pu accomplir de grandes œuvres ni mettre tout mon amour en action. Je serais resté entravé, suffoqué dans mon propre amour. Au contraire, afin d’être libre dans mes œuvres et de les rendre aussi belles que possible, je mets tout cela de côté et, si nécessaire, je recouvre tout de mon amour de sorte que je ne vois rien d’autre que mon amour et ma Volonté. Je vais de l’avant avec mes plus grandes œuvres et je les accomplis comme si personne ne m’avait offensé. Pour notre gloire, rien ne peut manquer à notre décorum, à la beauté et à la grandeur de nos œuvres. C’est pourquoi je voudrais que toi non plus, tu ne te préoccupes pas de tes faiblesses, de tes maux et de tes difficultés. En fait, plus la créature pense à ces choses, plus elle se sent faible, et plus la pauvre créature se sent submergée par le mal, alors que ses misères la pressent avec toujours plus de force.
Penser à la faiblesse nourrit la faiblesse et la pauvre créature tombe encore plus bas ; le mal devient plus fort et les misères la réduisent à la famine. Mais si elle n’y pense pas, elles disparaissent d’elles-mêmes. Dieu est complètement le contraire. Un bien en nourrit un autre, un acte d’amour appelle plus d’amour. Un abandon dans ma Divine Volonté lui fait ressentir une vie divine nouvelle en elle-même. Par conséquent, penser au bien forme la nourriture et la force pour faire plus de bien. C’est pourquoi je veux que tu ne penses qu’à m’aimer et à vivre dans ma Volonté. Mon amour brûlera toutes tes misères et tous tes maux, et mon divin Vouloir deviendra ta vie, en se servant de tes misères comme base sur laquelle élever son trône.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et il s’arrête en se retournant et en appelant à Lui le lépreux guéri, qui accourt et se prosterne devant Jésus en baisant la poussière.
“Lève-toi. Et les autres où sont-ils ? N’étiez-vous pas dix ? Les neufs autres n’ont pas éprouvé le besoin de remercier le Seigneur. Et quoi ? Sur dix lépreux dont un seul était samaritain, il ne s’est trouvé que cet étranger pour éprouver le besoin de revenir pour rendre gloire à Dieu, avant de se rendre lui-même à la vie et à sa famille ? Et on l’appelle “samaritain”. Ils ne sont plus ivres alors les samaritains, puisqu’ils voient sans avoir la berlue et accourent sans chanceler sur le chemin du Salut ? La Parole parle donc un langage étranger, s’il est compris par les étrangers et pas par ceux de son peuple ?”
Il tourne ses yeux magnifiques sur une foule de tous les lieux de la Palestine qui se trouve là. Et ces yeux dans leur éclat sont insoutenables… Plusieurs baissent la tête et poussent leurs montures ou s’éloignent…
483.10 – Jésus abaisse les yeux sur le samaritain agenouillé à ses pieds, et son regard devient très doux. Il lève la main, qui pendait le long de son côté, en un geste de bénédiction et dit :
“Lève-toi et va-t-en. Ta foi a sauvé en toi quelque chose de plus que ta chair. Avance dans la Lumière de Dieu. Va.” Tome 7, chapitre 483.