Samedi 8 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 11,27-28
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Lc 11,28
Certaines m’écoutent…

 

Le livre du Ciel Tome 32, 12 mars 1933
Tous mes actes continuent d’assiéger chaque créature sans jamais s’arrêter, de la submerger d’amour et afin
d’épancher l’ardeur de mon amour, je lui redis : « Vois, c’est uniquement pour toi que je descends du Ciel, que je suis conçu et que je viens au monde, et toi, viens te concevoir avec moi afin de renaître avec moi à une vie nouvelle que ton Jésus t’apporte ; regarde-moi, je pleure pour toi, je souffre pour toi, aie pitié de mes larmes et de mes souffrances, souffrons ensemble pour que tu répètes ce que j’ai fait et que tu modèles ta vie sur la mienne afin que je puisse te dire : ‘Ce qui est à moi est à toi et tu es la reproductrice de ma vie.’ » Et si je meurs, je lui demande de
mourir avec moi, mais non pour la faire mourir, mais afin qu’elle renaisse de la vie même de celui qui l’aime tant. C’est ainsi que ma vie est continuellement répétée, car un amour passé ou futur ne me satisferait pas, et ce ne serait ni l’amour ni la Rédemption d’un Dieu ; c’est l’acte présent qui a la vertu de blesser, de conquérir et de disposer la créature à offrir sa vie pour l’amour de celui qui est dans l’acte d’offrir sa vie pour elle. Mais il existe cependant une grande différence de la part des créatures : certaines m’écoutent et prennent comme un acte en
action tout ce que nous avons fait, aussi bien dans la Création que dans la Rédemption ; elles forment leur vie avec nous et sentent couler dans leurs actes nos actes divins et tout leur parle de Dieu. Par contre, d’autres les considèrent comme des choses du passé, elles n’en conservent que la mémoire et la mémoire ne forme en elles ni la vie divine ni l’héroïsme de la sainteté. Prends par conséquent les choses telles qu’elles sont réellement, toujours en acte, afin de toujours t’aimer et de toujours m’aimer.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 La voix perçante d’une femme, limpide comme un chant d’alouette, s’élève au-dessus du brouhaha de la foule pleine d’admiration, chantant la nouvelle béatitude, c’est-à-dire la gloire de Marie :
       « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles et qui t’a nourri de son lait ! »
       Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit, parce que cet éloge de sa Mère lui est doux. Mais il répond :
       « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Fais cela, femme. »
       Sur ce, Jésus bénit et se dirige vers la campagne, suivi des apôtres qui lui demandent :
       « Pourquoi as-tu dit cela ?
       – Parce que, en vérité, je vous dis qu’au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heu­reuse, moins en raison de son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l’avoir mise en pratique par l’obéissance. Le “ que l’âme de Marie soit faite sans fautes ”, c’est un prodige du Créateur. C’est à lui donc qu’en va la louange. Mais le “ qu’il soit fait de moi selon ta parole ”, c’est un prodige de ma Mère. C’est donc en cela que son mérite est grand. Si grand que c’est seulement en raison de cette capacité à écouter Dieu parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pra­tique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qu’allait susciter son adhésion, qu’est venu le Sauveur du monde. Vous voyez donc qu’elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu’elle m’a engendré et allaité, mais parce qu’elle a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique par l’obéissance. Tome 4 – ch 288.6