Lundi 3 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 10, 25-37
 « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Lc 10,25
Ma fille, celle qui veut me posséder doit m’aimer. Aimer, c’est posséder.

 

Le livre du Ciel Tome 36, 19 mai 1938
Ma fille, celle qui veut me posséder doit m’aimer. Aimer, c’est posséder. Lorsque tu m’aimes, je suis formé dans ton âme et je grandis à mesure que tu me retournes mon amour, parce que seul l’amour me fait grandir. Et lorsque tu répètes ton amour, je me fais connaître pour me faire aimer davantage. Ainsi, tu m’aimes et je te fais sentir combien je t’aime. Lorsque tu m’aimes, je t’aime et je te possède. Et alors que nous nous aimons tour à tour, tu es formée en moi, tu grandis, je te nourris de mon amour, je te forme dans la vie de mon Vouloir, je t’inonde de mes mers d’amour pour te faire sentir combien je t’aime et avec quelle tendresse je te fais grandir dans mon Cœur, combien je te garde jalousement afin que tu m’aimes davantage et que tu fasses preuve envers moi de la même tendresse en gardant jalousement mon amour. Et la créature veille à chaque instant à me donner sa vie pour m’aimer et me rendre heureux et content dans son âme, tout comme je la rends heureuse et heureuse dans mon Cœur ! L’amour veut marcher la main dans la main. Et si une personne aime sans être aimée, elle est malheureuse et ressent l’amertume de celle qui devrait l’aimer et ne l’aime pas. Aussi, aime-moi toujours. Et si tu veux vraiment m’aimer, aime-moi dans mon Vouloir où tu trouveras l’amour qui ne finit jamais, et tu formeras pour moi des
chaînes d’amour si longues qu’elles m’attacheront au point où je ne saurai plus comment me libérer de ton amour.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se tait, et comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple. Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance en demandant :

“Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi à moi aussi.”

“Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?”

“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même” [2].

“Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.”

“Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ?”

 “Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l’avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route.

Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l’âme parfumée de bonté surnaturelle et d’amour puisqu’il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut. Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s’arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin.

428> Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.

En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s’arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s’approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d’un vin généreux. Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l’huile, et le banda affectueusement. Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l’animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu’il fût de nationalité juive. Arrivé en ville, il le conduisit à l’auberge, le veilla toute la nuit et à l’aube, voyant qu’il allait mieux, le confia à l’hôtelier lui donnant d’avance des deniers pour le payer et lui dit : “Aies-en soin comme si c’était moi-même. À mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu’il fallait”. Et il s’en alla.

Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le “prochain” pour l’homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s’il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d’être accusé de l’avoir blessé ?”

Le docteur de la Loi répond :

“Le prochain c’est ce dernier car il a usé de miséricorde.”

“Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle.” Tome 4, chapitre 281.