De l’Évangile de Luc 17, 5-10
“Si vous aviez de la foi” Lc 17,5
Sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine.
Le livre du Ciel Tome 4, 9 janvier 1903
« Ma fille, pour bien comprendre un sujet, il est nécessaire d’avoir de la foi. Parce que, sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine Le seul fait de croire allume une lumière dans l’esprit. Au moyen de cette lumière, on peut percevoir clairement la vérité et la fausseté des choses, pour discerner si c’est la grâce qui opère, ou la nature, ou le diable. Vois-tu, l’Évangile est connu de tous. Mais qui comprend la signification de mes paroles? Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ? Qui conserve ces vérités dans son cœur et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient. Pour tous les autres, non seulement ils n’y comprennent rien, mais ils s’en servent pour s’en moquer et pour plaisanter sur les choses les plus saintes. Ainsi, on peut dire que tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment. Pour tous les autres, on peut dire que rien n’est écrit pour eux. Il en est ainsi de toi. Celui qui possède un peu de foi voit les choses avec clarté et découvre la vérité. Celui qui ne croit pas voit les choses dans la confusion.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quel homme, ayant un serviteur qui laboure ou qui fait paître, ou un ouvrier à l’atelier, lui dit quand il a fini le travail : “Va tout de suite à table” ? Personne. Mais soit qu’il revienne des champs, soit qu’il ait déposé ses outils, tout patron dit : “Fais-moi à manger, mets-toi en tenue et, avec des vêtements propres, sers-moi pendant que je mange et bois. Après, tu mangeras et boiras”. Et on ne peut pas dire que cela soit dureté de cœur. En effet le serviteur doit servir son maître et le maître ne lui a pas d’obligation, parce que le serviteur a fait ce que son maître au matin lui avait commandé. En effet, si le maître a le devoir d’être humain avec son propre serviteur, le serviteur a aussi le devoir de ne pas être paresseux et dissipateur, mais de coopérer au bien-être de celui qui l’habille et le nourrit. Supporteriez-vous que vos mousses, vos ouvriers agricoles ou autres, votre domestique, vous disent : “Sers-moi, puisque j’ai travaillé” ? Je ne crois pas.
De même vous, en regardant ce que vous avez fait et ce que vous faites pour Moi – et, dans l’avenir, en regardant ce que vous ferez pour continuer mon œuvre et continuer à servir votre Maître – vous devez toujours dire, parce que vous verrez aussi que vous avez toujours fait beaucoup moins que ce qu’il était juste de faire pour être au pair avec tout ce que vous avez eu de Dieu : “Nous sommes des serviteurs inutiles car nous n’avons fait que notre devoir”. Si vous raisonnez ainsi, vous ne sentirez plus de prétentions ni de mécontentements s’élever en vous, et vous agirez avec justice.” Tome 6, chapitre 422