« Celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé » Lc 10,16
Me rejetant, elles forment entre elles et Moi un mur, empêchant toute communication entre le Créateur et sa créature.
Le livre du Ciel Tome 12, 16 avril 1918
« Ma fille, J’envoie des souffrances aux créatures pour qu’elles me trouvent à travers elles. Je suis comme enveloppé par ces souffrances. Si l’âme souffre avec patience et amour, elle brise l’enveloppe qui me recouvre et elle me trouve. Autrement, Je demeure caché dans ces souffrances, l’âme ne me découvre pas et Je ne puis me manifester à elle. » Il ajouta : « Je ressens un désir irrésistible de me répandre dans les créatures. Je voudrais déposer en elles ma beauté pour les rendre toutes très belles. Mais, par le péché, elles rejettent ma divine beauté et se couvrent de laideur. Je voudrais les combler de mon Amour. Mais, aimant ce qui n’est pas de Moi, elles tremblent de froid et elles rejettent cet Amour. J’aimerais leur communiquer tout de Moi pour les couvrir de mes qualités. Mais elles me rejettent. Me rejetant, elles forment entre elles et Moi un mur, empêchant toute communication entre le Créateur et sa créature. En dépit de tout cela, Je poursuis mes efforts, espérant trouver au moins une âme qui veuille recevoir mes qualités. L’ayant trouvée, J’augmente mes grâces en elle, les multipliant par mille. Je me verse tout entier en elle pour en faire un prodige de grâces. Enlève donc cette oppression de
ton cœur. Verse-toi en Moi et Je me verserai en toi. Jésus te l’a dit et cela suffit. Ne te soucie de rien. Je vais m’occuper de tout. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent reconnaître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.
– Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.
– Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.
– Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.
– Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. Tome 4 – ch 266.13