De l’Évangile de Luc 9, 51-56
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Lc 9, 53
Les créatures, avec une horrible ingratitude, refusent d’accorder à ma Divine Volonté le droit de demeurer en elles.
Le livre du Ciel Tome 23, 6 janvier 1928
Ma fille, ma Volonté est immense, et en amenant les créatures à la lumière du jour, ma Volonté les conservait en elle comme autant de petites demeures où elle devait, de droit, régner et voir le développement de sa vie. Mais alors que dans sa bonté et sa libéralité elle donnait l’espace et tout le nécessaire pour former en elle ses petites demeures, les créatures, avec une horrible ingratitude, refusent d’accorder à ma Divine Volonté le droit de demeurer en elles. Et avec en elle autant de demeures formées que de créatures, ma Volonté a la douleur de ne pas avoir de demeures, car les créatures ne veulent pas la laisser entrer. Pour ma Volonté, c’est comme si elles voulaient former de nombreuses demeures dans la mer ou dans la lumière du soleil, que la mer et le soleil leur procurent l’espace, et
qu’elles refusent ensuite de laisser l’eau et la lumière du soleil régner et avoir la première place dans ces demeures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Maître, si Toi, à cause de la perfection de ton amour, tu ne veux pas recourir au châtiment, veux-tu que nous le fassions ? Veux-tu que nous disions au feu du ciel de descendre et de consumer ces pécheurs ? Tu nous as dit que nous pouvions tout ce que nous demandions avec foi et…”
Jésus qui marchait un peu penché, comme s’il était fatigué, se redresse brusquement et les foudroie de deux regards qui étincellent à la lumière de la lune.
214> Les deux reculent en silence, effrayés devant ce regard. Jésus, en les fixant toujours ainsi, leur dit :
“Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes. Le Fils de l’homme n’est pas venu pour perdre les âmes mais pour les sauver. Vous ne vous rappelez pas ce que je vous ai dit ? J’ai dit dans la parabole du bon grain et de l’ivraie : “Pour l’instant laissez le bon grain et l’ivraie croître ensemble, car à vouloir les séparer maintenant, vous risqueriez d’arracher le bon grain avec l’ivraie. Laissez-les donc jusqu’à la moisson. Au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : ramassez maintenant l’ivraie et liez-la en bottes pour la brûler et rentrez le bon grain dans mon grenier”. Tome 9, chapitre 575.