Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens. Lc 9,45
Ma Divinité elle-même en descendant du ciel sur la terre s’est voilée de mon Humanité.
Le livre du Ciel Tome 33, 24 novembre 1935
C’est ce qu’a fait ma Divine Volonté. Elle a retiré sa vie, mais elle a laissé sa lumière en soutien et comme moyen nécessaire pour que son enfant ne périsse pas entièrement. Mais en retirant sa vie, toutes les choses et toutes les œuvres de Dieu ont été voilées pour l’homme. Ma Divine Volonté a voilé l’intelligence, la mémoire et la volonté de
l’homme qui est resté comme ces pauvres mourants dont la pupille de l’œil recouverte d’un voile ne voit plus clairement la vie de la lumière. Ma Divinité elle-même en descendant du ciel sur la terre s’est voilée de mon Humanité. Oh ! si les créatures avaient possédé la vie de ma Volonté, elles m’auraient immédiatement reconnu parce que ma Volonté aurait révélé qui j’étais, et elles auraient immédiatement connu et aimé ce divin Vouloir en moi. Elles seraient venues en foule autour de moi et n’auraient pas pu se séparer de moi, reconnaissant sous
l’apparence de leur chair le Verbe éternel, celui qui les aimait tant, qu’il est venu comme l’un des leurs. Et je n’aurais pas eu besoin de me manifester moi-même, car ma Volonté en résidant en elles m’aurait révélé et je n’aurais pas été capable de me cacher. Il a fallu au contraire que je dise qui j’étais, et combien ne m’ont pas cru ? C’est pourquoi tout demeure voilé pour les créatures en qui ne règne pas ma Volonté. Les Sacrements eux-mêmes, que mieux qu’une nouvelle Création j’ai laissés avec tant d’amour dans mon Église, sont voilés pour elles. Combien de surprises, combien de secrets et de choses merveilleuses la créature dont la pupille est voilée ne peut ni comprendre, ni voir, ni goûter, d’autant plus que ce voile est le vouloir humain qui l’empêche de voir ces choses qui sont en elle-même. Mais en régnant dans les créatures, ma Volonté enlèvera ce voile et tout sera révélé. Les créatures verront alors les caresses que nous leur faisons à travers les choses créées, les baisers, les étreintes amoureuses qui sont en chaque chose créée et elles sentiront notre ardent battement de Cœur qui les aime. Elles verront notre vie couler dans les Sacrements pour se donner à elles continuellement, et elles ressentiront le besoin de se donner elles-mêmes à nous. Ce sera le grand prodige que ma Divine Volonté accomplira, de déchirer tous les voiles, de répandre des grâces inouïes, de prendre possession des âmes de telle sorte que personne ne pourra lui résister, et elle aura ainsi son Royaume sur la terre. Jésus, hâte-toi d’accomplir ce que tu dis et que tu veux, et ta Volonté sera faite sur la terre comme au Ciel.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais le sabbat est terminé, et ceux qui veulent fuir Jésus se pressent sur la plage pour négocier leur traversée pour Tibériade. Ils se disputent avec Zébédée qui ne veut pas leur céder sa barque, déjà prête à côté de celle de Pierre, pour le départ de nuit de Jésus avec les Douze.
« Je vais l’aider ! » dit Pierre, irrité.
Jésus, pour éviter des heurts trop violents, le retient :
« Allons-y tous, pas toi seul. »
Ils s’y rendent donc ensemble… Et ils éprouvent toute l’amertume de voir que ceux qui fuient s’en vont sans même saluer, coupant net toute discussion pour s’éloigner de Jésus… Ils entendent quelques épithètes méprisantes et des conseils amers aux disciples fidèles…
Jésus se détourne pour revenir à la maison après le départ de la foule hostile, et il dit au nouveau disciple :
« Tu les entends ? Voilà ce qui t’attend en venant à moi.
– Je le sais. C’est pour cela que je reste. Je t’avais vu, un jour de gloire, au milieu de la foule qui t’acclamait en te saluant comme “ roi ”. J’ai haussé les épaules en pensant : “ Encore un qui se fait des illusions ! Un malheur de plus pour Israël ! ” Et je ne t’ai pas suivi parce que tu me semblais être un roi : je ne pensais même plus à toi. Maintenant je te suis parce que, dans tes paroles et dans ta bonté, je vois le Messie promis.
– En vérité, tu es plus juste que beaucoup d’autres. Néanmoins, je le répète : que celui qui espère trouver en moi un roi de la terre se retire. Que celui qui sent qu’il aura honte en face du monde accusateur se retire. Que celui qui se scandalisera de me voir traité de malfaiteur se retire. Je vous le dis pendant que vous pouvez encore le faire sans être compromis aux yeux du monde. Imitez ceux qui fuient sur ces barques, si vous ne vous sentez pas le courage de partager mon sort dans l’opprobre, pour pouvoir le partager ensuite dans la gloire. Car voilà ce qui va arriver : le Fils de l’homme sera accusé puis remis aux hommes, qui le tueront comme un malfaiteur et croiront l’avoir vaincu. Mais c’est inutilement qu’ils auront commis leur crime, car je ressusciterai trois jours plus tard et je triompherai. Bienheureux ceux qui sauront rester avec moi jusqu’à la fin ! Tome 5 – ch 355.7