Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Lc 8,16
En vivant dans notre Fiat, l’âme ne fait qu’imiter son Créateur et le Soleil éternel consacre tous ses reflets sur elle, de telle sorte qu’elle devient le petit soleil à la ressemblance du Soleil divin.
Le livre du Ciel Tome 20, 8 décembre 1926
Ma fille, si le soleil avait la raison et voyait une plante, un être qui voulait devenir soleil, il augmenterait sa lumière, sa chaleur et tous ses effets sur cet être pour le faire devenir soleil. Et même alors, il ne refuserait pas sa lumière et ses effets sur les autres êtres, car c’est dans la nature de la lumière de se diffuser et de faire du bien à tous, quels qu’ils soient et l’être fortuné qui recevrait tous les reflets et tous les biens que le soleil contient, deviendrait soleil. Quelle gloire, quelle satisfaction le soleil ne connaîtrait-il pas en étant capable de former un autre soleil ? La terre entière, depuis bien des siècles, n’a jamais reçu autant de gloire, autant d’amour, en recevant ses nombreux effets, que cet être qui serait devenu soleil. En vivant dans notre Fiat, l’âme ne fait qu’imiter son Créateur et le Soleil éternel consacre tous ses reflets sur elle, de telle sorte qu’elle devient le petit soleil à la ressemblance du Soleil divin. Cela n’était-il pas précisément notre dessein en disant : ‘Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance.’ Créer l’homme sans qu’il doive être comme nous et porter en lui l’image de celui qui l’a créé, cela ne serait ni convenable ni digne d’une œuvre de nos mains ; ce ne serait pas non plus digne de la
Puissance de ce souffle régénérateur sorti de notre sein que de générer un être différent de nous. Que dirait-on d’une mère qui générerait non pas un enfant avec des yeux, une bouche, des mains, des pieds, et qui lui
ressemblerait en tout –plus petit qu’elle, mais sans que lui manque un seul des organes de la mère –mais qui générerait une plante, un oiseau, une pierre, toutes choses qui lui sont dissemblables ? Ce serait incroyable, contre-nature et indigne pour une mère qui n’aurait pas été capable d’infuser son image et tous ses membres dans son nouveau-né. Si toutes les choses génèrent et forment des choses qui leur ressemblent, c’est bien plus encore ce que fait Dieu, premier Générateur, dont l’honneur et la gloire en formant les créatures étaient de créer des êtres à sa ressemblance. Par conséquent, ma fille, que ton envol dans ma Volonté soit continu afin qu’elle puisse concentrer ses rayons sur toi pour qu’en te traversant, elle puisse faire de toi son petit soleil.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Quand, le soir, on allume une lampe dans la maison, où la met-on ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou tout simplement la cache-t-on sous le boisseau ? Non, parce qu’il serait alors inutile de l’allumer. Mais on pose la lampe sur une console ou bien on l’accroche à un support élevé pour que, de là-haut, elle éclaire toute la pièce et tous ceux qui s’y trouvent. Mais puisque la lampe que l’on place en hauteur est chargée de rappeler Dieu et de donner de la lumière, elle doit être à la hauteur de son devoir.
Vous qui devez rappeler le vrai Dieu, faites en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement, vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui voient en vous des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas l’éclat gracieux, le jeu brillant de la lumière sur le minéral propre, mais elle reste faible derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri cristallin.
La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail, avec les contacts, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite chez le saint une vertu qui s’exerce de façon héroïque si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la fumée noire de toutes les mauvaises passions. Un quartz inattaquable. Inattaquable ! (A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante, et elle résonne dans l’amphithéâtre naturel.)
Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y graver son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de beauté surnaturelle sur le quartz très pur. Mais si un indigne serviteur du Seigneur perd le contrôle de lui-même et la vue de sa mission – qui est entièrement et uniquement surnaturelle – et laisse apposer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors la lampe admirable perd sa splendide et toujours intacte beauté : elle se lézarde et se dégrade, étouffant la flamme sous les débris du verre éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, elle produit un amas de signes d’une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s’insinue et corrompt. Tome 3 – ch 169.7