Vendredi 16 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 8, 1-3
En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Lc 8,1
Cette bonne nouvelle est annoncée, le peuple l’attend avec un grand désir et chacun se dispose par ses actes à recevoir sa liberté et le Royaume perdu.

 

Le livre du Ciel Tome 21, 16 mars 1927
C’est donc à toi qu’il est donné d’unir toutes les créatures, de les embrasser toutes, afin qu’en trouvant en toi toutes choses, car en ma Volonté se trouvent toutes choses, tout sera de nouveau en harmonie, elles échangeront le baiser de paix et mon règne sera restauré parmi les créatures. C’est pourquoi il est nécessaire de faire connaître les
merveilles de mon Fiat suprême pour disposer les créatures, les attirer et les amener à désirer et vouloir ce Royaume, et languir après les biens qu’il contient. Il fallait d’abord choisir une créature qui vivrait dans mon
Fiat et qui, avec ses actes universels qui sont divins, accomplirait ma Volonté et implorerait le Royaume de mon Fiat pour les créatures. J’agis comme un roi dont le peuple s’est rebellé contre ses lois. Faisant usage de sa puissance, il met celui-ci en prison, envoie celui-là en exil, et enlève à cet autre tous ses biens. Bref, chacun a ce qu’il mérite selon la justice. Après un temps, le roi éprouve de la compassion pour son peuple. Dans sa tristesse, il choisit un de ses plus fidèles ministres et lui dit : « Tu as ma confiance, et j’ai décidé de te confier le mandat de
rappeler ces pauvres exilés, de libérer les prisonniers et de rendre à tous les possessions que je leur avais prises ; et s’ils me sont fidèles, je redoublerai leurs biens et leurs bienfaits. » Le roi et son fidèle ministre discutent donc longuement et tout est changé, d’autant que ce ministre était toujours auprès du roi en le priant pour son peuple afin qu’il lui accorde la grâce du pardon et de la réconciliation. Ainsi, après avoir tout arrangé ensemble dans le secret, ils appellent les autres ministres et leur donnent l’ordre d’annoncer au peuple, aux prisonniers et aux exilés la bonne nouvelle que le roi veut faire la paix avec eux, qu’il veut que chacun reprenne sa place et retrouve tous les biens que le roi veut leur donner. Cette bonne nouvelle est annoncée, le peuple l’attend avec un grand désir et chacun se dispose par ses actes à recevoir sa liberté et le Royaume perdu. Et pendant qu’il répand cette bonne nouvelle, le fidèle ministre est toujours en contact avec le roi, le pressant par d’incessantes prières afin que le peuple reçoive les bienfaits qu’ils ont tous deux décidé de lui accorder. C’est exactement ce que j’ai fait. Car ce
qui peut être accompli dans le secret de l’amour et de la souffrance entre deux êtres qui s’aiment vraiment ne peut pas l’être avec un grand nombre. Une douleur secrète et l’amour de ton Jésus unis à une âme que je choisis possèdent un tel pouvoir : moi, celui de donner, et elle, de supplier pour obtenir ce qui est nécessaire. Le secret entre toi et moi a permis la maturation des connaissances que je t’ai données sur le Royaume de mon divin Fiat et a fait monter jusqu’à lui tes nombreux actes. Le secret entre toi et moi m’a permis d’épancher ma longue tristesse pour tous ces siècles où ma Volonté, alors qu’elle était parmi les créatures et constituait la vie de chacun de leurs actes, était inconnue et demeurait dans un état de souffrance continuelle. Ma fille, ma souffrance épanchée dans le secret du cœur de celui qui m’aime possède la vertu de changer la justice en miséricorde et mon amertume en douceur. Je me suis donc confié à toi et après avoir tout décidé ensemble, j’ai appelé mes ministres en leur donnant l’ordre de faire connaître au peuple la bonne nouvelle de mon Fiat suprême, de toutes ses connaissances et de l’appel lancé à tous de venir dans mon Royaume, de sortir des prisons, de revenir de l’exil de leur propre volonté, et de prendre possession des biens qu’ils avaient perdus, afin de ne plus vivre malheureux et esclaves de la volonté humaine, mais heureux et libres dans ma Divine Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Les disciples et les deux jeunes gens de Nazareth sont arrivés et se pressent contre le char.
       Jésus met une main sur le front de la mourante qui ouvre un instant ses yeux embrumés et vagues, puis les referme.
       « Elle a perdu conscience » gémit la nourrice.
       Et elle pleure plus fort.
       Jésus fait un geste :
       « Mère, elle va entendre. Aie confiance. »
       Puis il appelle :
       « Jeanne ! Jeanne ! C’est moi ! C’est moi qui t’appelle. Je suis la Vie. Regarde-moi, Jeanne. »
       Avec un regard plus vivant, la mourante ouvre ses grands yeux noirs et observe le visage penché sur elle. Elle a un mouvement de joie et sourit. Elle remue doucement les lèvres pour dire un mot qui, pourtant, n’arrive pas à se faire entendre.
       « Oui, c’est moi. Tu es venue, et je suis venu te sauver. Peux-tu croire en moi ? »
       La mourante fait un signe de la tête. Toute sa vitalité se rassemble dans ses yeux, qui disent tout ce que la parole ne peut exprimer autrement.
       Jésus, tout en restant à genoux et la main gauche sur son front, se redresse et prend son attitude de miracle :
       « Eh bien, je le veux. Sois guérie ! Lève-toi. »
       Il retire sa main et se met debout.
       Une fraction de minute après, Jeanne, femme de Kouza, sans aide d’aucune sorte, s’assied, pousse un cri et se jette aux pieds de Jésus, en criant d’une voix forte, heureuse :
       « Oh ! T’aimer, ma Vie ! Pour toujours ! Je suis à toi ! Je suis à toi pour toujours ! Nourrice ! Jonathas ! Je suis guérie ! Ah ! Vite, courez le dire à Kouza. Qu’il vienne adorer le Seigneur ! Oh, bénis-moi, encore, encore, encore ! Oh, mon Sauveur ! »
       Elle pleure et rit tout à la fois en baisant les vêtements et les mains de Jésus.
       « Je te bénis, oui. Que veux-tu que je fasse d’autre pour toi ?
       – Rien, Seigneur. Seulement que tu m’aimes et me permettes de t’aimer.
       – Tu ne voudrais pas un bébé ?
       – Oh, un bébé !… Mais fais ce que tu veux, Seigneur. Je t’abandonne tout : mon passé, mon présent, mon avenir. Je te dois tout et te remets tout. Toi, donne à ta servante ce que tu sais être le meilleur.
       – La vie éternelle, alors. Sois heureuse. Dieu t’aime.
       Je m’en vais. Je te bénis et je vous bénis.
       – Non, Seigneur. Arrête-toi dans ma maison qui, maintenant, est réellement un rosier fleuri. Permets-moi d’y rentrer avec toi… Ah, que je suis heureuse ! Tome 2 – ch 102.7