De l’Évangile de Luc 7, 1-10
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Luc 7,9
Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas.
Le livre du Ciel Tome 24, 29 juin 1928
Ma fille, lorsque ma Volonté aura son Royaume sur terre et que les âmes vivront en elle, il n’y aura plus d’ombre ni d’énigmes dans la foi, et tout sera clarté et certitude. La lumière de ma Volonté apportera dans les choses créées elles-mêmes la claire vision de leur Créateur ; les créatures le toucheront de leurs propres mains en tout ce qu’il a fait par amour pour elles. La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ; les passions sont des nuages qui en obscurcissent la claire vision, comme pour le soleil lorsque d’épais nuages se forment dans la basse atmosphère : bien que le soleil soit là, les nuages s’avancent contre le soleil et il semble faire aussi sombre que si c’était la nuit ; et celui qui n’aurait jamais vu le soleil aurait de la difficulté à croire qu’il existe. Mais si un vent impétueux dispersait les nuages, qui oserait dire que le soleil n’existe pas, alors qu’ils toucheraient de leurs propres mains sa
lumière radieuse ? Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas. Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe. Mais lorsque régnera mon divin Fiat, sa lumière leur fera toucher de leurs propres mains l’existence de leur Créateur ; les autres n’auront donc plus à le dire –les ombres et les doutes auront disparu. Et en disant cela, Jésus fit sortir de son Cœur une vague de joie et de lumière qui donnera plus de vie aux créatures ; et avec une insistance amoureuse, il ajouta : Avec quelle impatience j’attends le Royaume de ma Volonté ! Je mettrai fin aux troubles des créatures et à nos souffrances. Le Ciel et la terre se souriront ; nos fêtes et leurs fêtes retrouveront l’ordre du commencement de la Création. Nous placerons un voile sur toutes choses afin que plus jamais les fêtes ne puissent être interrompues.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions [4] et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer[5]. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle.”
“Je viendrai et te le guérirai.”
“Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un: “Va”, à l’autre: “Viens”, et au serviteur: “Fais ceci”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira “.
“Ce n’est pas un homme, la maladie … ” objecte Jésus.
“Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir.”
177.3 – Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent :
“C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue
[6] et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine.”
160/161> Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion :
“Pars en avant, j’arrive.”
Mais le centurion recommence à dire :
“Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira.”
“Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va.”
Le centurion salue militairement, s’incline et puis s’en va.
177.4 – Jésus le regarde partir et puis il se retourne vers ceux qui sont présents et dit :
“En vérité, je vous dis que je n’ai pas trouvé autant de foi en Israël. Oh ! c’est pourtant vrai ! “Le peuple qui marchait dans les ténèbres vit une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans l’obscure région de la mort, la Lumière s’est levée
[7]“, et encore: “Le Messie, après avoir levé sa bannière sur les nations les réunira” [8]. Oh ! mon Royaume! Vraiment vers toi on affluera en nombre infini! Plus nombreux que tous les chameaux et les dromadaires de Madian et d’Epha, et que les porteurs d’or et d’encens de Saba [9], plus nombreux que tous les troupeaux de Cédar et que les béliers de Nabaiot seront ceux qui viendront à toi [10], et mon cœur se dilatera de joie en voyant venir à Moi les peuples de la mer et la puissance des nations. Les îles m’attendent pour m’adorer [11] et les fils des étrangers construiront les murs de mon Église [12] dont les portes resteront toujours ouvertes pour accueillir les rois et la puissance des nations et pour les sanctifier en Moi [13]. Ce qu’Isaïe a vu, voilà que cela s’accomplira ! Je vous dis que beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et siégeront avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux, pendant que les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures où il y aura pleurs et grincements de dents. Tome 3, chapitre 177.