Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Mon Père, tu as veillé trop longtemps. Tu es fatigué, repose-toi. Et pour que ton repos soit doux, repose-toi dans mon amour et c’est moi qui veillerai.
Le livre du Ciel Tome 36, 10 mai 1938
Fille de mes souffrances, veux-tu savoir qui ne me donne pas cette dure souffrance d’avoir à veiller ? Celle qui vit dans ma Volonté. Lorsqu’elle décide de vivre dans ma Volonté, je déclare qu’elle est ma fille et j’appelle le ciel tout entier et la sacro-sainte Trinité à fêter la nouvelle fille que j’ai acquise. Tout le monde la reconnaît parce que j’écris « Ma fille » avec des lettres indélébiles dans mon Cœur et dans mon amour qui brûle toujours. Dans mon Vouloir, elle est toujours avec moi. Tout ce que je fais, elle le fait. Par conséquent, dans mes renaissances continuelles, elle renaît avec moi et j’écris : « La fille de ma naissance » même dans mes larmes. Bref, si je souffre, si je travaille, si je marche, j’écris : « La fille de mes souffrances, de mes œuvres, la fille de mes pas. » Je l’écris partout. Tu dois savoir qu’entre la paternité et la filiation, il y a des liens indélébiles. Personne ne peut refuser de reconnaître les droits de paternité et de filiation, ni dans l’ordre surnaturel ni dans l’ordre naturel. Ainsi, moi, le Père, j’ai le devoir de constituer héritière de mes biens, de mon amour, de ma sainteté, celle qui, avec tant de solennité, a déclaré être ma fille ; au point que je le porte écrit dans mon Cœur. Si je ne l’aimais pas, je trahirais mon amour
paternel ; par conséquent, je ne peux pas ne pas l’aimer. De plus, cette enfant a le devoir de m’aimer et de posséder les biens de son Père, de le défendre, de le faire connaître et de donner sa vie pour que personne ne m’offense. Et, oh ! comme il est beau de voir mes enfants vivre dans mon Vouloir et en arriver à me dire : Mon Père, tu as veillé trop longtemps. Tu es fatigué, repose-toi. Et pour que ton repos soit doux, repose-toi dans mon amour et c’est moi qui veillerai. Je prendrai ta place auprès des âmes. Qui sait si tu ne trouveras pas quelqu’un lorsque tu réveilleras. Et moi, je me confie à ces enfants, et je me repose un peu. Y a-t-il quelque chose que l’âme qui vit dans notre Volonté ne puisse faire ? Elle peut tout faire pour moi parce que sa lumière traverse toutes mes souffrances. Et je fais tout pour cette enfant. Nous alternons entre nous les veilles et les repos. Comme il est beau de vivre dans mon Vouloir : la créature s’y trouve déjà dans nos propres conditions. Ce que nous voulons, elle le veut. Et voici la chose la plus sainte, la plus grande, la plus noble et la plus remplie de majesté de pureté : vouloir ce que Dieu
veut.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme.
Qu’en sera-t-il donc de ce serviteur fidèle et prudent préposé par son maître à donner en son absence la nourriture aux gens de sa maison ? Il serait heureux pour lui que son maître, revenant à l’improviste, le trouve en train d’accomplir son travail avec sollicitude, justice et amour. En vérité, je vous dis qu’il s’exclamera : “ Viens, bon et fidèle serviteur. Tu as mérité ma récompense. Tiens, administre tous mes biens. ” Mais s’il paraissait bon et fidèle sans l’être, si intérieurement il était mauvais comme extérieurement il était hypocrite, si, après le départ de son maître, il a pensé : “ Le maître ne reviendra pas de sitôt ! Prenons du bon temps ”, et s’il se mettait à battre et à maltraiter ses compagnons serviteurs, s’il faisait de l’usure sur eux pour la nourriture et mille autres délits afin d’avoir plus d’argent à dépenser avec les noceurs et les ivrognes, qu’arrivera-t-il ? Le maître reviendra à l’improviste, quand le serviteur ne le croit pas si proche : sa mauvaise conduite sera découverte, son emploi et l’argent lui seront retirés, et il sera chassé pour toujours, comme le veut la justice.
Il en est ainsi du pécheur impénitent qui, au lieu de se demander si sa mort peut être imminente et son jugement proche, jouit de la vie et commet toutes sortes d’abus en se disant : “ Je me repentirai plus tard. ” En vérité, je vous dis qu’il n’aura pas le temps de le faire, et qu’il sera condamné à rester éternellement dans le lieu de la redoutable horreur où il n’y a que blasphèmes, pleurs et tortures. Il n’en sortira pas avant le Jugement final, quand il revêtira sa chair ressuscitée pour se présenter dans son intégralité au Jugement final comme il a péché avec tout son être durant sa vie terrestre. C’est avec son corps et son âme qu’il se présentera au Juge Jésus dont il n’a pas voulu comme Sauveur. Tome 9 – ch 596.48