N’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. MT 23,1-12 L’acte le plus beau consiste à s’abandonner dans la Volonté de Dieu.
Le Livre du Ciel Tome 8, 3 juin 1907
« Ma fille, l’acte le plus beau et qui me plaît le plus, c’est l’abandon total dans ma Volonté, l’abandon tel que l’âme oublie que son être existe, alors que tout en elle est Divine Volonté. Même si le chagrin pour les péchés est louable, il ne détruit pas l’être propre de la personne. Mais s’abandonner complètement à ma Volonté détruit l’être propre et l’amène à reprendre possession de l’Être divin. En s’abandonnant dans ma Volonté, l’âme me donne plus d’honneur parce qu’elle me donne tout ce que je peux demander à la créature et elle me permet de reprendre en moi ce qui est sorti de moi. L’âme en vient ainsi à retrouver la seule chose qu’elle doit posséder, c’est-à-dire Dieu avec tout ce qu’Il possède. Tant qu’elle demeure totalement dans la Volonté de Dieu, l’âme possède Dieu. Si elle quitte ma Volonté, elle retrouve son être personnel avec tous les maux de la nature corrompue. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus, qui avait commencé à parler d’une voix douce, a haussé peu à peu le ton et, à la fin de son développement, elle est puissante comme une sonnerie de trompettes.
Juifs et païens sont attentifs. Si les premiers applaudissent Jésus lorsqu’il rappelle les devoirs envers la patrie et qu’il nomme ouvertement par leurs noms les étrangers qui les ont assujettis et fait souffrir, les seconds admirent l’éloquence du discours et se félicitent d’assister à cet exposé digne d’un grand orateur.
Jésus reprend, en baissant de nouveau la voix :
« Je tenais par ces mots à vous rappeler la raison d’être des scribes et des pharisiens. Je vous ai expliqué comment et pourquoi ils se sont assis sur le siège de Moïse, comment et pourquoi ils tiennent des propos qui ne sont pas vains. Faites donc ce qu’ils disent, mais n’imitez pas leurs actes. Car ils demandent que l’on agisse d’une façon qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique. Certes, ils enseignent les lois d’humanité du Pentateuque, mais ils chargent les autres de fardeaux énormes, impossibles à porter, inhumains, alors que, s’agissant d’eux-mêmes, ils ne lèvent pas le petit doigt pour porter ces fardeaux, pas même pour les toucher.
Leur règle de vie, c’est d’être remarqués et applaudis pour leurs œuvres, qu’ils accomplissent de manière à ce qu’on les voie, pour en être loués. Et ils contreviennent à la loi de l’amour, car ils aiment à se définir comme des êtres à part, ils méprisent ceux qui ne sont pas de leur secte, et ils exigent de leurs disciples le titre de maîtres et un culte qu’eux-mêmes ne rendent pas à Dieu. En ce qui concerne la sagesse et la puissance, ils se prennent pour des dieux. Ils veulent avoir la première place dans le cœur de leurs disciples, au-dessus des parents. Ils prétendent que leur doctrine surpasse celle de Dieu, et ils exigent qu’on la pratique à la lettre, même si elle altère la vraie Loi ; leur doctrine est pourtant inférieure à cette dernière plus que ne l’est cette montagne comparée à la hauteur du grand Hermon qui domine toute la Palestine. Certains d’entre eux sont hérétiques : il en est qui croient, comme les païens, à la réincarnation et à la fatalité ; d’autres nient ce que les premiers admettent et, de fait sinon effectivement, ils refusent ce que Dieu leur a demandé de croire, quand il s’est défini comme le Dieu unique à qui rendre un culte, et quand il a dit que le père et la mère viennent immédiatement après Dieu et, comme tels, ont le droit d’être obéis plus qu’un maître qui n’est pas divin. Tome 9 – ch 596.16