Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi. Mt 19,14
Lorsque je priais, je parlais, souffrais ou bénissais les petits enfants, je cherchais mes enfants, les enfants de ma Divine Volonté.
Le livre du Ciel Tome 23, 6 novembre 1927
je suis venu sur terre dans la Rédemption pour sortir l’homme de son état de mort, le guérir et lui donner tous les
remèdes possibles pour le faire revenir à son état originel, sachant que s’il retournait dans notre Volonté,d’où il est sorti, tout était déjà prêt pour le maintenir dans sa condition royale. Tu dois savoir que pour celle qui vit ou vivra dans ma Volonté, les actes que j’ai accomplis dans la Rédemption lui seront non pas des remèdes, mais des bonheurs et des joies, et ils seront les plus beaux ornements du palais royal de ma Volonté, car tout ce que j’ai fait n’était rien d’autre que la naissance de ma Volonté. Ses miséricordieuses entrailles ont fait naître pour moi dans le sein de mon Humanité tous les actes que j’ai accomplis en venant sur terre. Il est donc juste que ce qui lui appartient lui serve d’ornement. En tout ce que j’ai fait sur la terre, lorsque je priais, je parlais, souffrais ou bénissais les petits enfants, je cherchais mes enfants, les enfants de ma Divine Volonté, pour leur donner le premier acte et tout ce qui s’y rapporte, tout le bonheur que mes actes contenaient ; et j’ai donné ces actes comme remèdes à ces malheureux enfants du péché, serviteurs de la volonté humaine, pour leur salut. Ainsi, tous mes actes s’écoulaient comme le premier acte qui était censé vivre dans la Volonté suprême, pour devenir le centre de leur vie. C’est ainsi que celui qui vit dans ma Volonté peut dire : « Tout est à moi », et je lui dis : « Tout est à toi. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
« Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
« Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les conduisent. »
Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait. Tome 6 – ch 378.8