Mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Mt 16,25
Le règne de ma Volonté est absolu et inconditionnel ; il a par conséquent le droit suprême de tout absorber, de faire perdre sa vie à toute chose…
Le livre du Ciel Tome 31, 7 août 1932
Ma bonne fille, courage ! Laisse-toi conduire par la lumière de ma Divine Volonté qui saura convertir tes tristesses, tes souffrances et mes privations en paix et en divines conquêtes. La nature de sa lumière éclipse, corrobore, fortifie, et partout où elle parvient, la souffrance perd de sa force. Elle est vie et change la peine en conquêtes et en joies parce que la force de sa lumière surmonte cette peine et prend sa place, et toute chose perd sa vie. Et si devant la lumière de ma Divine Volonté, on ressent d’autres effets et d’autres désirs, cela veut dire que l’âme n’est pas remplie de la plénitude de sa lumière et que ma Divine Volonté n’a pas son règne absolu dans l’âme. Le règne de ma Volonté est absolu et inconditionnel ; il a par conséquent le droit suprême de tout absorber, de faire perdre sa vie à toute chose, et de tout convertir en Divine Volonté. Tu dois savoir qu’une rosée bienfaisante descend sur la créature chaque fois qu’elle accomplit un acte dans ma Volonté. Cela lui conserve la fraîcheur divine et procure
l’opium pour tout ce qui ne lui appartient pas. Et, oh ! comme il est beau de la voir toujours nouvelle dans ses actes, nouvelle dans son amour, dans sa peine, et dans l’espoir de recueillir la rosée pour recevoir l’opium qui convertira la peine en une douce conquête de mon divin Vouloir !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils se sont arrêtés où ils étaient quand Pierre a rejoint Jésus, pour laisser au Maître la liberté de parler à son apôtre humilié. Jésus leur fait signe d’avancer. Avec eux se trouvent quelques paysans qui avaient délaissé leur travail dans les champs pour venir interroger les disciples.
Jésus a toujours la main sur l’épaule de Pierre et dit :
« Par ce qui est arrivé, vous avez compris que c’est une affaire exigeante que d’être à mon service. C’est à lui que j’ai adressé ce reproche, mais il était pour tous, parce que les mêmes pensées étaient dans la plupart de vos cœurs, soit formées soit en germe. De cette façon je les ai brisées, et celui qui les cultive encore montre qu’il ne comprend pas ma doctrine, ma mission, ma Personne.
Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, c’est par ma mort que je vous la donne. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner la Vie aux autres. Ainsi quiconque veut marcher à ma suite doit être prêt à renoncer à lui-même, à renier ce qu’il était avec ses passions, ses tendances, ses habitudes, ses traditions, ses pensées, et à me suivre avec son nouvel être.
Que chacun prenne sa croix comme moi je la prendrai. Qu’il la prenne, même si elle lui semble trop infamante. Qu’il laisse le poids de sa croix écraser son être humain pour libérer son être spirituel, à qui la croix ne fait pas horreur, mais au contraire est un point d’appui et un objet de vénération, car l’âme sait et se souvient. Et qu’il me suive avec sa croix. Est-ce qu’au bout du chemin une mort ignominieuse l’attendra comme elle m’attend ? Peu importe. Qu’il ne s’en afflige pas, mais au contraire qu’il se réjouisse, car l’ignominie de la terre se changera en une grande gloire au Ciel, alors que ce sera un déshonneur d’être lâche en face des héroïsmes spirituels.
Vous ne cessez de dire que vous voulez me suivre jusqu’à la mort. Suivez-moi donc, et je vous mènerai au Royaume par un chemin âpre mais saint et glorieux, au terme duquel vous conquerrez la vie qui ne change pas pour l’éternité. Ce sera “ vivre ”. Suivre, au contraire, les voies du monde et de la chair, c’est “ mourir ”. De cette façon quiconque veut sauver sa vie sur la terre la perdra, tandis que celui qui perdra sa vie sur la terre à cause de moi et par amour pour mon Evangile la sauvera. Mais réfléchissez : à quoi servirait-il à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ?
Et encore gardez-vous bien, maintenant et à l’avenir, d’avoir honte de mes paroles et de mes actions. Cela aussi serait “ mourir ”. En effet, quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération sotte, adultère et pécheresse dont j’ai parlé, et la flattera dans l’espoir d’en tirer protection et avantages en me reniant, moi et ma doctrine, et en jetant dans les gueules immondes des porcs et des chiens les perles qu’il aura reçues, pour obtenir en récompense des excréments en guise de paiement, celui-là sera jugé par le Fils de l’homme quand il viendra dans la gloire de son Père et avec les anges et les saints pour juger le monde. C’est lui alors qui rougira de tous ces adultères et fornicateurs, de ces lâches et de ces usuriers et il les chassera de son Royaume, parce qu’il n’y a pas place dans la Jérusalem céleste pour les débauchés, les cruels, les blasphémateurs et les voleurs. Et, en vérité, je vous dis que certains de mes disciples ici présents ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu se fonder le Royaume de Dieu, avec son Roi qui aura reçu la couronne et l’onction. » Tome 5 – ch 346.9