« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Mt 16,16
Tous se frappèrent la poitrine en me reconnaissant comme le Fils de Dieu.
Le livre du Ciel Tome 9, 4 juillet 1910
Vois tu combien la mort est belle et combien les choses ont changé? Pendant ma vie, Je fus méprisé et mes miracles
mêmes n’eurent pas les effets de ma mort. Jusque sur la Croix J’ai subi des insultes, mais dès que J’expirai, ma Mort eut la Puissance de changer les choses : Tous se frappèrent la poitrine en me reconnaissant comme le Fils de Dieu. Mes disciples prirent courage. Certains qui s’étaient tenus cachés s’enhardirent, réclamèrent mon corps et me donnèrent une sépulture honorable. À l’unisson, le Ciel et la terre confessèrent que J’étais le Fils de Dieu. La mort est quelque chose de grand, de sublime ! Les choses se passent ainsi pour mes propres enfants : Durant leur vie, ils sont méprisés, opprimés. Leurs vertus qui, comme la lumière, devraient briller aux yeux de ceux qui les entourent, restent à demi volées. Leur héroïsme dans la souffrance, leur abnégation et leur zèle pour les âmes projettent à la fois de la lumière et des doutes chez les personnes qui les entourent. Et c’est Moi même qui permets cela afin que soit préservée la vertu de mes chers enfants. Mais, dès qu’ils meurent, comme ces voiles ne sont plus nécessaires, Je les retire et les doutes deviennent des certitudes, la lumière se fait pleine et fait apprécier leur héroïsme. On commence alors à tout estimer en eux, même les plus petites choses. Par conséquent, ce qui ne peut être fait durant la vie, la mort y supplée. C’est ainsi que les choses se passent ici-bas Mais ce qui arrive là-haut est vraiment surprenant et digne de l’envie de tous les mortels. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et vous, qui dites-vous que je suis ? Répondrez franchement, selon votre jugement, sans tenir compte de mes paroles ou de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?
– Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus vers le haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :
– Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour où tu es venu vers moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu de manifestation surnaturelle comme ton frère ou Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : “ Il est le Christ ! ” Dès le premier instant où tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée. C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas ; pour la même raison, c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Eglise et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef à qui l’obéissance et le respect sont dus comme à un autre moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. » Tome 5 – ch 343.5