Jeudi 28 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 13, 47-53
les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise. Mt 13,49-50
L’âme qui vit dans ma Volonté n’est sujette ni à la mort ni au jugement.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 9 juin 1912
« Pour l’âme qui vit dans ma Volonté, il n’y a pas de mort. La mort est pour celui qui ne vit pas dans ma Volonté. Parce qu’il a à mourir à beaucoup de choses : à lui-même, aux passions et à la terre. Mais celui qui vit dans ma Volonté n’a à mourir à rien. Déjà il est habitué à vivre dans le Ciel. Pour lui, la mort n’est rien d’autre que de déposer ses restes, comme quelqu’un qui enlève ses vêtements de pauvre pour revêtir un vêtement royal, pour quitter son pays d’exil et prendre possession de sa patrie. L’âme qui vit dans ma Volonté n’est sujette ni à la mort ni au jugement. Sa vie est éternelle. Tout ce que la mort avait à faire, l’amour l’a déjà fait et ma Volonté a réordonné l’âme complètement en moi, afin qu’il n’y ait en elle aucune matière à jugement. « Donc, reste dans ma Volonté et quand tu t’y attendras le moins, tu te retrouveras dans ma Volonté au Ciel. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Des pêcheurs sortirent au large et jetèrent leurs filets à la mer puis, après le temps nécessaire, ils les tirèrent à bord. C’était un travail pénible qu’ils accomplissaient ainsi sur l’ordre d’un patron qui les avait chargés de fournir sa ville en poissons de premier choix. Il avait ajouté : “ Quant aux poissons nocifs ou de mauvaise qualité, inutile de les ramener à terre : rejetez-les à la mer. D’autres pêcheurs les prendront et, comme ils travaillent pour un autre patron, ils les amèneront à sa ville à lui parce que, là-bas, on consomme ce qui est nocif, ce qui rend de plus en plus horrible la ville de mon ennemi. Mais dans la mienne, qui est belle, lumineuse, sainte, il ne doit rien entrer de malsain. ”
Une fois le filet tiré à bord, les pêcheurs commencèrent le tri. Les poissons étaient abondants, de forme, de taille et de couleur différentes. Il y en avait de bel aspect, mais dont la chair était pleine d’arêtes, dont le goût était mauvais et dont l’estomac était rempli de boue, de vers, d’herbes en décomposition qui augmentaient encore le goût détestable de leur chair. D’autres au contraire paraissaient laids, ils avaient une gueule qui ressemblait à une face de criminel ou d’un monstre de cauchemar, mais les pêcheurs savaient que leur chair était exquise. D’autres enfin étaient si insignifiants qu’ils passaient inaperçus. Les pêcheurs travaillaient tant et plus. Leurs paniers étaient déjà pleins de poisson délicieux, mais il restait dans les filets les poissons insignifiants. “ Maintenant, cela suffit. Les paniers sont remplis. Rejetons tout le reste à la mer ”, dirent plusieurs pêcheurs.
Mais l’un d’eux qui avait peu parlé, alors que les autres vantaient ou tournaient en dérision les poissons qui leur passaient dans les mains, resta à fouiller dans le filet et découvrit encore dans le menu fretin deux ou trois poissons qu’il mit par-dessus les autres dans les paniers.
“ Mais que fais-tu là ? ” demandèrent ses collègues. “ Les paniers sont pleins, superbes. Tu les enlaidis en posant par-dessus, de travers, ces pauvres poissons-là. On dirait que tu veux les faire passer pour les plus beaux. ”
– “Laissez-moi faire : je connais cette sorte de poissons et je sais quel profit et quelle plaisir ils donnent. ”
Voilà donc cette parabole, qui se termine par la bénédiction du patron au pêcheur patient, expert et silencieux, qui a su discerner dans la masse les meilleurs poissons. Tome 4 – ch 239.5