Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; Mt 13,44
Les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en elles..
Le livre du Ciel Tome 30, 21 décembre 1931
Vois-tu, ma fille, si grand est mon épanchement d’amour que je veux que tout ce que j’ai fait pour la créature soit reconnu, et cela, uniquement afin de donner. J’ai un désir ardent de donner ; je veux former les dépositaires de ma vie, de mes œuvres, de mes souffrances, de mes larmes, de tout. Mais je ne peux les donner s’ils ne sont pas reconnus. Ne pas les reconnaître m’empêche d’approcher pour déposer dans les créatures ce qu’avec tant d’amour je veux leur donner, et elles resteraient alors sans les effets et seraient comme des aveugles qui ne voient pas ce qui les entoure. La connaissance est au contraire pour l’âme la vision qui fait naître le désir et l’amour, et par conséquent la gratitude envers moi qui désire tant donner, et les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en elles et, selon les circonstances, elles se servent de ma vie comme guide, de mes œuvres pour confirmer leurs œuvres, de mes souffrances pour supporter leurs souffrances et de mes larmes pour se laver si elles sont tachées, et, oh ! comme je suis heureux si elles se servent de moi et de mes œuvres pour s’aider elles-mêmes. C’était là mon dessein en venant sur la terre : être parmi elles et en elles le petit frère qui les aide dans leurs besoins. Lorsqu’elles me reconnaissent, je ne fais que me réfléchir en elles pour sceller le bien qu’elles ont reconnu, un peu comme le soleil qui en réfléchissant sa lumière sur les plantes et les fleurs, communique la substance des saveurs et des couleurs, non pas en apparence, mais en réalité. Si donc tu veux recevoir beaucoup, cherche à connaître ce que ma Volonté a fait et continue de faire dans la Création, ce qu’elle a fait dans la Rédemption, et je serai généreux avec toi sans rien te refuser de ce que tu dois savoir.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez : Un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :
“ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”
“ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.
Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.
Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle. Tome 4 – ch 237.4