Dimanche 24 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 11, 1-13
Quand vous priez, dites : “Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Lc 11,2
Vois aussi pourquoi le » que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » est ma première préoccupation et pourquoi Je n’ai jamais enseigné une autre prière que le Notre Père.

 

Le livre du Ciel Tome 15, 2 mai 1923
« Quand mon « Fiat Voluntas tua « (« que ta Volonté soit faite ») connaîtra son accomplissement sur la terre comme au Ciel, alors se réalisera complètement la suite du Notre Père : Donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour. « Au nom de tous j’ai dit : “Notre Père, Je te prie pour trois genres de pains. Le premier est le pain de ta Volonté qui est plus que le pain ordinaire. Car le pain ordinaire est nécessaire seulement deux ou trois fois par jour, alors que le pain de ta Volonté l’est à tout moment et en toute circonstance. Il est cet air embaumé faisant circuler la Vie divine dans la créature. Père, si tu ne donnes pas ce pain de ta Volonté à la créature, elle ne sera jamais capable de profiter de tous les fruits de ma Vie sacramentelle, qui est le deuxième genre de pain que Je te demande pour chaque jour. Oh ! en quel mauvais état est ma Vie sacramentelle : plutôt que de nourrir mes enfants, le Pain sacramentel est corrompu par leur volonté propre ! Oh ! cela me dégoûte ! Bien que j’aille vers eux, je ne peux leur donner les bénédictions et la sainteté parce que le pain de ta Volonté ne se trouve pas en eux. Si je leur donne quelque chose, ce n’est qu’une petite portion, selon leurs dispositions, non pas toutes les grâces qui sont en moi. Pour leur accorder tous ses bienfaits, ma Vie sacramentelle attend patiemment qu’ils se nourrissent d’abord du pain de ta Volonté suprême. Le sacrement de l’Eucharistie et tous les autres sacrements que j’ai donnés
à mon Église porteront tous leurs fruits et seront amenés à maturité seulement quand ta Volonté sera réalisée sur la terre comme au Ciel.” Après cela, J’ai demandé le troisième pain, le pain matériel. Comment aurais-Je pu dire de manière restrictive : “Donne nous notre pain matériel de ce jour” puisque l’homme, qui aurait dû faire notre
Volonté, prit pour lui-même ce qui est à nous ? Le Père n’aurait pas voulu donner le pain de sa Volonté, le pain de ma Vie sacramentelle et le pain matériel à des fils illégitimes, à des hommes mauvais et usurpateurs,
mais seulement à des fils légitimes, à des hommes bons s’attachant aux bienfaits du Père. Voilà pourquoi J’ai dit : Donne nous notre pain. Quand ils mangeront ce pain béni, tout leur sourira ; le Ciel et la terre vivront dans l’harmonie de leur Créateur. Après, J’ai ajouté : Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Alors la charité sera parfaite. Quand L’homme aura mangé le pain de ma Volonté comme je l’ai fait dans mon humanité, les vertus seront vécues dans ma Volonté, recevant la marque d’un véritable héroïsme et un caractère divin et le pardon aura un caractère héroïque comme lorsque J’étais sur la Croix. Alors Elles seront comme des petits ruisseaux s’échappant de la grande mer de ma Volonté. J’ai continué par les mots et ne nous laisse pas succomber à la tentation. Parce que l’homme est toujours l’homme, pourvu du libre arbitre. Je ne lui enlève jamais ce que je lui ai accordé en le créant. Se craignant lui-même, l’homme doit crier : “Donne nous le
pain de ta Volonté afin que nous puissions résister à la tentation et, en vertu de ce même pain, délivre nous du mal. Amen.” Observe comment on trouve ici un lien avec le « faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance » de la Genèse, comment est validé chaque acte posé par l’homme, comment lui sont restitués ses privilèges perdus,
comment lui est redonnée l’assurance qu’il va récupérer son bonheur terrestre et son bonheur céleste perdus. Vois aussi pourquoi le ” que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ” est ma première préoccupation et pourquoi Je n’ai jamais enseigné une autre prière que le Notre Père. L’Église, fidèle exécutrice et dépositaire de mes enseignements, a toujours gardé cette prière sur ses lèvres en toute circonstance. Et tous, savants et ignorants, petits et grands, prêtres et laïcs, rois et sujets, tous demandent que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 Ecoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »
       Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.
       « Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.
       “ Notre Père ”.
       Je l’appelle “ Père ”. C’est le Père du Verbe, c’est le Père de Celui qui s’est incarné. C’est ainsi que je veux que vous l’appeliez vous aussi, car vous faites un avec moi, si vous demeurez en moi. Il fut un temps où l’homme devait se jeter face à terre pour soupirer, en tremblant d’épouvante : “ Dieu ! ” Celui qui ne croit pas en moi ni en ma parole est encore pris par cette crainte paralysante… Observez l’intérieur du Temple. Non seulement Dieu, mais aussi le souvenir de Dieu, est caché aux yeux des fidèles par un triple voile. Sépara­tion par la distance, séparation par les voiles, tout a été pris et appliqué pour signifier à celui qui prie : “ Tu es fange. Lui, il est Lumière. Tu es abject. Lui, il est Saint. Tu es esclave. Lui, il est Roi. ”
       Mais maintenant !… Relevez-vous ! Approchez-vous ! Je suis le Prêtre éternel. Je peux vous prendre par la main et vous dire : “ Venez. ” Je peux saisir les rideaux du vélarium et les écarter, ouvrant tout grand l’inaccessible lieu, fermé jusqu’à aujourd’hui. Fermé ? Pourquoi ? Fermé à cause de la faute originelle, oui, mais encore plus étroitement fermé par la conscience corrompue des hommes. Pourquoi est-il fermé si Dieu est amour, si Dieu est Père ? Je peux, je dois, je veux vous conduire, non pas dans la poussière, mais dans l’azur ; non pas au loin, mais tout près ; non pas comme des esclaves, mais comme des fils sur le cœur de Dieu.
       Dites “ Père ! Père ! ”, et ne vous lassez pas de le répéter. Ne savez-vous pas que, chaque fois que vous le dites, le Ciel rayonne de la joie de Dieu ? Ne diriez-vous que ce mot, avec un amour véritable, vous feriez déjà une prière agréable au Seigneur. “ Père ! Mon père ! ” disent les enfants à leur géniteur. C’est le premier mot qu’ils disent : “ Mère, père. ” Vous êtes les petits enfants de Dieu. Je vous ai engendrés à partir du vieil homme que vous étiez. Ce vieil homme, je l’ai détruit par mon amour, pour faire naître l’homme nouveau, le chrétien. Appelez donc, du premier nom que les enfants connaissent, le Père très saint qui est aux Cieux…Tome 3 – ch 203.5