De l’évangile de Matthieu 11, 20-24
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde !
Ces ennemis rendent l’homme malheureux, parce qu’ils s’introduisent jusque dans son cœur.
Le livre du Ciel Tome 4, 12 octobre 1900
« Ma fille, les ennemis les plus puissants de l’homme sont : l’amour des plaisirs, l’amour des richesses et l’amour des honneurs. Ces ennemis rendent l’homme malheureux, parce qu’ils s’introduisent jusque dans son cœur. Ils le rongent continuellement, le rendent amer, et l’abattent au point de lui faire perdre tout son bonheur. Et Moi, sur le Calvaire, j’ai vaincu ces trois ennemis. J’ai aussi obtenu pour l’homme la grâce de les vaincre et Je lui ai restitué le bonheur perdu. Cependant, toujours ingrat, l’homme rejette ma grâce. Avec acharnement, il aime ces ennemis qui soumettent son cœur à un continuel tourment. » Cela dit, Jésus disparut. Je compris ces paroles avec une telle clarté que j’éprouvai beaucoup d’horreur et de haine contre ces trois ennemis de l’homme. Que le Seigneur soit toujours béni et que tout soit pour sa gloire !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Oui. Nous. Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent, et je parle des hommes, la moitié est hostile, un quart indifférent, l’autre je veux penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’Il ne punira pas toute cette rancœur et cet entêtement dans le mal ? Parle Toi, Maître, qui sais et qui, si tu te tais, c’est à cause de ta bonté mais pas parce que tu ignores. Tu es généreux et on prend cela pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.”
“Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si à Tyr et à Sidon il y avait eu les miracles produits parmi vous déjà depuis longtemps, vêtus de cilice et couverts de cendre, ses habitants auraient fait pénitence et seraient venus à Moi. Aussi je vous dis que pour Tyr et Sidon on usera d’une plus grande clémence que pour vous le jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, tu crois que seulement pour m’avoir donné l’hospitalité tu seras exaltée jusqu’au Ciel ? Tu descendras jusqu’à l’enfer ! Car si à Sodome avaient été faits les miracles que je t’ai donnés, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en Moi et se serait convertie, Aussi il y aura plus de clémence pour Sodome au jour du Jugement dernier, parce qu’elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole et par conséquent sa faute est moins grande, que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole et ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, pour ceux de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole, on usera d’une grande miséricorde. Car il n’est pas juste que les justes soient englobés dans la ruine des pécheurs. Tome 4, chapitre 266.