De l’évangile de Matthieu 9, 18-26
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18)
Cette mort est apte à donner la vie à nos frères.
Le Livre du Ciel Tome 12, 28 décembre 1917
Ma fille, Je vais te parler de divers genres de morts que l’on peut subir. Je souffre la mort quand ma Volonté veut du bien pour une créature et que celle-ci tourne le dos à la grâce que je lui offre. Si la créature est disposée à correspondre à ma grâce, c’est comme si ma Volonté multipliait une autre vie. Si, au contraire, la créature hésite, c’est comme si ma Volonté souffrait une mort ! Oh ! que de morts ma Volonté a à souffrir ! La créature subit une mort quand Je veux qu’elle fasse un bien et qu’elle ne le fait pas. Alors sa volonté meurt à ce bien. La créature qui n’est pas dans l’acte continuel de faire ma Volonté subit une mort pour chacun de ses refus. Elle meurt à cette lumière, à cette grâce, à ce charisme qu’elle aurait reçus si elle avait fait ce bien. Je veux aussi te parler des morts par lesquelles tu peux donner la vie à nos frères. Quand tu te sens privée de moi, que ton cœur est lacéré et que tu sens une main de fer le serrer, tu subis une mort, et même plus qu’une mort, parce que mourir serait vivre pour toi. Cette mort est apte à donner la vie à nos frères. Parce que cette souffrance, cette mort sont remplies de vie divine, sont une lumière immense, une force créatrice comportant une valeur éternelle et infinie. Ainsi, combien de vies peux-tu donner à nos frères ! Je souffre ces morts avec toi, leur donnant la valeur de ma propre mort. Vois combien de morts tu subis : chaque fois que tu me veux et que tu ne me trouves pas, c’est une véritable mort que tu subis, c’est un martyre. Ce qui est mort pour toi est vie pour les autres.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :