Lundi 4 Juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 9, 18-26
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18)
Cette mort est apte à donner la vie à nos frères.
Le Livre du Ciel Tome 12, 28 décembre 1917
Ma fille, Je vais te parler de divers genres de morts que l’on peut subir. Je souffre la mort quand ma Volonté veut du bien pour une créature et que celle-ci tourne le dos à la grâce que je lui offre. Si la créature est disposée à correspondre à ma grâce, c’est comme si ma Volonté multipliait une autre vie. Si, au contraire, la créature hésite, c’est comme si ma Volonté souffrait une mort ! Oh ! que de morts ma Volonté a à souffrir ! La créature subit une mort quand Je veux qu’elle fasse un bien et qu’elle ne le fait pas. Alors sa volonté meurt à ce bien. La créature qui n’est pas dans l’acte continuel de faire ma Volonté subit une mort pour chacun de ses refus. Elle meurt à cette lumière, à cette grâce, à ce charisme qu’elle aurait reçus si elle avait fait ce bien. Je veux aussi te parler des morts par lesquelles tu peux donner la vie à nos frères. Quand tu te sens privée de moi, que ton cœur est lacéré et que tu sens une main de fer le serrer, tu subis une mort, et même plus qu’une mort, parce que mourir serait vivre pour toi. Cette mort est apte à donner la vie à nos frères. Parce que cette souffrance, cette mort sont remplies de vie divine, sont une lumière immense, une force créatrice comportant une valeur éternelle et infinie. Ainsi, combien de vies peux-tu donner à nos frères ! Je souffre ces morts avec toi, leur donnant la valeur de ma propre mort. Vois combien de morts tu subis : chaque fois que tu me veux et que tu ne me trouves pas, c’est une véritable mort que tu subis, c’est un martyre. Ce qui est mort pour toi est vie pour les autres.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 Une voix masculine crie : « Place ! Place ! » C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent, car la foule, qui s’écarte très difficilement tant elle est compacte, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’une espèce de foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou.
       Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds :
       «Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… »
       Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond :
       « Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »
       Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.
       Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus ! Tome 4 – ch 230.2