En effet la main du Seigneur était avec lui. Lc 1,66
Combien de fois ne t’ai-je pas conduite par la main dans des envols dans ma Volonté ?
Le livre du Ciel Tome 16, 22 février 1924
je devais descendre plus bas et choisir une créature parmi eux. Lui donnant suffisamment de grâces et faisant mon chemin en son âme,
je devais la vider de tout, lui faire comprendre le grand mal de la volonté humaine afin qu’elle l’ait en horreur, au point d’être prête
à mourir plutôt que de faire sa propre volonté. Alors, prenant l’attitude d’un professeur, je lui fis comprendre toute la beauté,
le pouvoir, les effets et la valeur de la vie dans mon Éternelle Volonté, ainsi que la manière d’y vivre. J’ai déposé en elle la loi de ma Volonté. J’ai agi comme dans une seconde Rédemption dans laquelle j’ai établi un Évangile, des sacrements et des enseignements comme départ afin de pouvoir effectuer cette Rédemption. « Si je n’avais rien placé comme fondations, à quoi les créatures auraient-elles pu s’accrocher ? Comment savoir ce qu’il fallait faire ? C’est ainsi que j’ai fait avec toi. Combien d’enseignements
ne t’ai-je pas donnés ? Combien de fois ne t’ai-je pas conduite par la main dans des envols dans ma Volonté ? Et toi, planant
au-dessus de toute la Création, tu apportais ses pures joies aux pieds de la Divinité, et nous nous amusions avec toi. « Parce que nous avons choisi une créature apparemment non différente des autres, ces dernières prendront courage et, voyant les enseignements, la voie, et le grand bien que comporte la vie dans ma Volonté, elles se mettront à la tâche. Alors, les pures joies de la Création et nos divertissements innocents ne seront plus interrompus sur la surface de la terre. Et même s’il n’y avait qu’une personne à chaque génération qui vive dans notre Volonté, ce serait toujours fête pour nous. Quand il y a fête, il y a toujours plus de manifestations et on donne plus généreusement. Oh ! Que de biens ces personnes obtiendront pour la terre pendant que leur Créateur se délectera dans ses domaines ! « Donc, ma chère fille, sois attentive à mes enseignements, car tout revient à me laisser former une loi non pas une loi terrestre, mais une loi céleste, non pas une loi de simple sainteté, mais une loi divine qui ne permettra plus de distinguer les citoyens terrestres de ceux du Ciel, une loi d’amour qui, détruisant tout ce qui pourrait empêcher un tant soit peu l’union des créatures avec leur Créateur, permettra le partage de tous les biens de ma Volonté avec les créatures, enlevant d’elles toutes les faiblesses et les misères découlant du péché originel. La loi de ma Volonté mettra dans les âmes tellement de force qu’elle sera pour elles un doux enchantement et plongera dans le sommeil les faiblesses de leur nature en les remplaçant par les doux enchantements des biens divins.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Il est né ! Il est né ! Un garçon ! Heureux père ! Un garçon, frais comme une rose, beau comme le soleil, fort et vigoureux et bon comme sa mère. Joie à toi, père béni par le Seigneur qu’un fils t’a été donné pour que tu l’offres à son Temple.
152> Gloire à Dieu qui a accordé une postérité à cette maison ! Bénédiction à toi et au fils qui est né de toi ! Puisse sa descendance perpétuer ton nom dans les siècles des siècles à travers les générations et lesgénérations et qu’elle conserve toujours l’alliance du Seigneur Éternel. »
Marie, avec des larmes de joie, bénit le Seigneur. Et puis les deux reçoivent le petit, apporté au père pour qu’il le bénisse. Zacharie ne va pas trouver Élisabeth. Il reçoit le bambin qui crie comme un perdu, mais ne va pas trouver sa femme.
C’est Marie qui y va, portant affectueusement le bébé qui se tait tout à coup, à peine Marie l’a-t-elle pris dans ses bras. La commère qui la suit remarque le fait. « Femme » dit-elle à Élisabeth, « ton enfant s’est tu tout d’un coup quand Elle l’a pris. Regarde comme il dort tranquille. Et Dieu sait s’il est remuant et fort. Maintenant, regarde, on dirait une petite colombe. »
Marie met la créature près de la mère et la caresse en remettant en ordre ses cheveux gris.
« La rose est née » lui dit-elle doucement. « Et tu es en vie. Zacharie est heureux. »
(…) Je vois la maison en fête. C’est le jour de la circoncision. Marie a pris soin que tout soit beau et en ordre. Les pièces brillent de lumière et aussi les plus belles étoffes, les plus beaux meubles, c’est une splendeur. Il y a beaucoup de monde.
Marie se déplace, agile parmi les groupes, toute belle dans son plus beau vêtement blanc.
Élisabeth, révérée comme une matrone, jouit délicieusement de la fête. Le bébé est sur son sein, repu de lait.
24.2 – Vient le moment de la circoncision [1].
« Nous l’appellerons Zacharie. Tu te fais vieux et il convient que ton nom soit donné à l’enfant » disent les hommes.
« Certainement non ! » s’écrie la mère. « Son nom est Jean. Son nom doit être un témoignage de la puissance de Dieu. » [2]
« Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre parenté ? »
« N’importe. Il doit s’appeler Jean. »
« Que dis-tu, Zacharie ? Tu veux qu’il ait ton nom, n’est-ce pas ? »
Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :
« Jean est son nom ».
Il a à peine fini d’écrire qu’il ajoute avec sa langue libérée :
« Puisque Dieu a fait une grande grâce à moi son père et à sa mère, et à ce petit, son nouveau serviteur, qui passera en effet sa vie à glorifier le Seigneur, et il sera appelé grand dans la suite des siècles et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Seigneur Très-Haut. L’ange l’a dit, et moi je ne l’ai pas cru [3]. Mais maintenant je crois et la Lumière se fait en moi, Elle est parmi nous et vous ne la voyez pas, Son sort sera d’être ignorée parce que les hommes ont l’esprit encombré, endormi. Mais mon fils la verra et parlera d’Elle et tournera vers Elle les cœurs des justes d’Israël. Oh ! bienheureux ceux qui croiront en Elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur. Et Toi, sois béni, Seigneur Éternel, Dieu d’Israël parce que tu as visité et racheté ton peuple en lui suscitant un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur. Comme tu as promis par la bouche des saints Prophètes, depuis les temps anciens de nous délivrer de nos ennemis et des mains de ceux qui nous haïssent, pour exercer ta miséricorde envers nos pères et montrer que tu n’oublies pas ta sainte alliance. Tel est le serment que tu as fait à Abraham notre père : de nous accorder que sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous te servions, dans la sainteté et la justice, en ta présence, pendant toute la vie » et ainsi jusqu’à la fin [4]. (J’ai tout écrit jusqu’à ce point parce que, comme vous le voyez, Zacharie s’adresse à Dieu).
155> Les personnes présentes sont dans la stupeur : pour le nom, pour le miracle et pour les paroles de Zacharie. Tome 1 – ch 24.2