« C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » Mt 7, 20
En voyant ses nombreux fruits, je les cueille avec plaisir.
Le livre du Ciel Tome 18, 4 octobre 1925
Tu dois savoir que quand une âme décide de faire le bien, de s’exercer à une vertu, elle fait naître en son coeur la semence de cette vertu. Par la suite, en répétant ses actes, elle forme de l’eau pour arroser la plante résultant de cette semence. Plus elle répète ses actes, plus la plante reçoit de l’eau, croît en santé et en beauté, et en vient rapidement à produire des fruits. Par contre, si l’âme manifeste peu d’ardeur à répéter ses actes, la plante suffoque et, si elle arrive à sortir de terre, elle est chétive et ne produit aucun fruit. Pauvre plante qui manque d’eau pour croître ! Mon Soleil ne se lève pas sur elle pour la féconder, la faire mûrir et lui faire donner de beaux fruits. Si l’âme répète sans cesse ses actes, elle produit beaucoup d’eau pour arroser sa plante et mon Soleil se lève sur elle chaque fois qu’elle reçoit de l’eau. Je me réjouis beaucoup en la voyant si remplie de force et croître si rapidement. Je fais monter ses branches jusqu’à moi et, en voyant ses nombreux fruits, je les cueille avec plaisir.
Et j’aime me reposer à son ombre. La répétition de tes « je t’aime » te procure l’eau pour faire croître en toi l’arbre de l’amour. La répétition d’actes de patience engendre en toi l ‘arbre de la patience. La répétition
de tes actes dans ma Volonté forme l’eau pour faire croître en toi l’arbre divin et éternel de ma Volonté. Rien n’est formé par un seul acte ou seulement quelques actes. Il faut des actes sans cesse répétés. Seul ton Jésus peut former des choses, y inclus les plus grandes, par un acte simple, parce qu’il possède la puissance créatrice. C’est à force de répéter le même acte que la créature peut, petit à petit, former le bien qu’elle désire.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits, comme un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits. Ces ronces pleines d’épines pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs, épineuses bien qu’elles soient des fleurs.
L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux ressemble à une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a ornée de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, et sont nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent-ils de leurs pâturages et ils les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que même les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance. Moi, je ne vous dis pas : “ Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites ”, mais au contraire : “ Laissez-en la charge à Dieu. ” Je vous dis pourtant : “ Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs. Tome 3 – ch 171.3