De la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. Mt 7,2
Je mesure et donne de la valeur à tout ce que l’âme peut faire en fonction de ma Volonté qu’elle possède.
Le livre du Ciel Tome 20, 3 novembre 1926
Plus l’âme possède ma Volonté, plus ses prières, ses œuvres, ses souffrances ont de la valeur, et elle peut ainsi apporter un soulagement à ces âmes blessées. Je mesure et donne de la valeur à tout ce que l’âme peut faire en fonction de ma Volonté qu’elle possède. Si ma Volonté court dans tous ses actes, la mesure que je prends est immense ; mieux encore, je cesse de mesurer et lui accorde tant de valeur que son poids ne peut être calculé. Par contre, pour l’âme qui n’accomplit guère ma Volonté, la mesure est faible et la valeur de peu d’importance. Et pour celle qui ne fait pas du tout ma Volonté, je n’ai ni mesure ni valeur à donner. Par conséquent, si elles n’ont pas de valeur, comment peuvent-elles apporter un soulagement à ces âmes qui, au Purgatoire, ne reconnaissent rien et ne peuvent rien recevoir, excepté ce que produit mon Fiat éternel. Mais sais-tu qui peut apporter tous les soulagements, la lumière qui purifie, l’amour qui transforme ? Celle qui possède la vie de ma Volonté en toutes choses et en qui elle domine triomphalement. Cette âme n’a même pas besoin de chemins, parce qu’en possédant ma Volonté, elle a droit à tous les chemins. Elle peut aller partout parce qu’elle possède en elle la voie royale de ma Volonté pour se rendre dans cette profonde prison et apporter à tous soulagements et libération. D’autant plus qu’en créant l’homme, nous lui avons donné notre Volonté en héritage spécial et que nous reconnaissons tout ce qu’il a fait dans les limites de l’héritage dont nous l’avons doté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mes enfants, mon enseignement touche à sa fin, à l’instar du jour qui déjà décline, avec le soleil, vers l’occident. Je veux que vous reteniez les paroles de cette rencontre sur la montagne. Gravez-les dans vos cœurs. Relisez-les souvent. Qu’elles soient pour vous un guide perpétuel. Et, plus que tout, faites preuve de bonté à l’égard de ceux qui sont faibles. Ne jugez pas pour n’être pas jugés. Souvenez-vous que le moment pourrait arriver où Dieu vous rappellerait : “ C’est ainsi que tu as jugé. Tu savais donc que c’était mal. Tu as donc commis le péché en étant bien conscient de ce que tu faisais. Maintenant, subis ta peine. ”
La charité est déjà une absolution. Ayez la charité en vous, pour tous et à tout propos. Si Dieu vous vient largement en aide pour vous garder droits, n’en tirez pas orgueil. Mais, si longue que soit l’échelle de la perfection, cherchez à vous élever et tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants ou victimes de subites déceptions. Pourquoi regarder avec une telle attention la paille dans l’œil de ton frère si tu ne te soucies pas d’abord d’enlever la poutre qui est dans le tien ? Comment peux-tu dire à ton prochain : “ Laisse-moi enlever cette paille de ton œil ” alors que la poutre qui est dans le tien t’aveugle ? Ne sois pas hypocrite, mon enfant. Enlève d’abord la poutre de ton œil : alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans celui de ton frère sans l’abîmer. Tome 3 – ch 174.20