Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi. Jn 17,21
C’est la nature de la Volonté et d’un amour véritable : unifier avec nous la créature.
Le livre du Ciel Tome 35, 20 septembre 1937
Ma fille, écoute encore. Notre amour est tel qu’il ne nous laisse pas en paix si nous ne trouvons de nouvelles inventions d’amour pour aimer et être aimés. Si nous ne le faisions pas, nous nous condamnerions nous-mêmes à la paresse. Cela ne peut pas être dans notre Être suprême parce que nous sommes un acte continuel d’amour brûlant éternel et d’œuvres sans fin. Notre Sagesse et telle qu’elle accomplit toujours de nouvelles choses. Nous nous enfermons dans l’âme où règne notre Volonté et avec largesse nous déversons notre amour. Nous centralisons
tout ce que nous avons fait, tout ce que nous faisons et tout ce que nous ferons, en répétant dans l’âme nos plus belles œuvres, l’épanchement de notre amour et les nouvelles inventions de notre Sagesse, si nombreuses que la créature ne peut les compter. Oh ! Combien de scènes touchantes ! La créature devient le théâtre de notre amour, le dépôt de nos œuvres incessantes, le refuge de nos délices, de nos joies et de notre bonheur, le lieu caché de nos arcanes et de nos secrets célestes, l’étalage de toutes nos beautés. Sais-tu pourquoi ? Pour que nous en jouissions
ensemble, puisque rien ne peut manquer de nos œuvres, là où règne notre Volonté. La créature nous encercle dans son âme et elle nous laisse faire ce que nous faisons en nous-mêmes. Tout cela parce que nous voulons qu’elle sache qui nous sommes, ce que nous pouvons faire et comment nous aimons. Et pour lui donner une preuve plus certaine, nous lui donnons notre amour, nous la laissons aimer comme nous aimons afin qu’elle puisse toucher de ses mains comment un Dieu peut aimer. Puis, nous faisons d’elle notre délice, nous lui faisons faire ce que nous faisons en même temps que nous. Ne sois pas surprise. C’est la nature de la Volonté et d’un amour véritable : unifier avec nous la créature, l’aimer et la faire aimer comme nous aimons. Il ne doit pas exister de disparités. Autrement, cela rendrait la créature malheureuse de voir que nous l’aimons tant, et qu’elle ne le peut pas, que nous pouvons faire tant de choses et qu’elle ne peut rien faire… Pauvre enfant. Elle serait dans notre Être divin sous le poids d’une profonde humiliation, comme une étrangère, sans confiance, comme un pauvre devant un riche. Nous ne pouvons tout simplement pas faire cela. Si elle est avec nous, tout ce qui est à nous doit être à elle également. La vie de notre Fiat est unité, œuvres et joies en commun. C’est cela qui nous rend plus heureux et nous donne un champ immense pour épancher notre amour.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :
– Vous croyez à présent ? A la dernière heure ? Cela fait trois ans que je vous parle ! Mais déjà opèrent en vous le Pain, qui est Dieu, et le Vin, qui est Sang, qui n’est pas venu de l’homme et vous donne le premier frisson de la déification. Vous deviendrez des dieux si vous persévérez dans mon amour et dans ma possession. Non pas comme Satan l’a dit à Adam et Eve, mais comme je vous le dis, moi. C’est le véritable fruit de l’arbre du bien et de la vie. Le mal est vaincu par qui s’en nourrit, et la mort est morte. Qui en mange vivra éternellement et deviendra “ dieu ” dans le Royaume de Dieu. Vous serez des dieux si vous demeurez en moi. Et pourtant … vous avez beau avoir en vous ce Pain et ce Sang, l’heure vient où vous serez dispersés : vous vous en irez chacun de votre côté et vous me laisserez seul… Mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Tome 9 – ch 600.42