De l’évangile de Jean 16, 20-23a
vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
Chaque action comporte un sacrifice.(…) Et quelle n’est pas la joie de cette âme qui, par le moyen de ses actions, se garde toujours en contact avec Moi.
Le livre du Ciel Tome 8, décembre 1907
« Ma fille, ma Mère sortit le jour de ma Passion uniquement pour rencontrer et supporter son Fils. Pareillement, chez l’âme qui aime vraiment, son intention dans toutes ses actions est uniquement de rencontrer son Bien Aimé et de le soulager du poids de sa croix. Et puisque la vie humaine est un enchaînement continuel d’actions, tant extérieures qu’intérieures, l’âme rencontre sans cesse son Bien Aimé. Cette âme ne fait-elle que rencontrer son Bien Aimé ? Non, non ! Elle le salue, l’embrasse, le console et l’aime, ne fût ce que par un petit mot en passant. Et son Bien Aimé est satisfait et content. Chaque action comporte un sacrifice. Si cette action est faite avec l’intention de rencontrer le sacrifice qu’elle contient, elle servira à me soulager du poids de ma croix. Et quelle n’est pas la joie de cette âme qui, par le moyen de ses actions, se garde toujours en contact avec Moi ? Mon amour pour elle augmente à chaque nouvelle rencontre avec Moi faite par le biais de ses actions. Cependant, comme sont peu nombreux ceux qui se servent de leurs actions pour en faire le moyen le plus court de venir à Moi, de s’attacher à Moi et de Me soulager des nombreuses afflictions que Me causent les créatures !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quand une femme a conçu et arrive à l’heure de l’enfantement, elle est dans une grande affliction, car elle souffre et gémit. Mais une fois que son bébé est né et qu’elle le serre sur son cœur, toute peine cesse, et sa douleur se change en joie parce qu’un homme est venu au monde.
Vous de même, vous pleurerez et le monde se gaussera de vous. Mais ensuite votre tristesse se changera en joie, une joie que le monde ne connaîtra jamais. Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais quand vous me reverrez, votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Elle sera si grande qu’elle estompera tout besoin de demander, que ce soit pour l’esprit, pour le cœur ou pour la chair.
[7]. Vous vous repaîtrez seulement de ma vue, oubliant toute autre chose. Tome 9, chapitre 600.