ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
De l’évangile de Luc 24, 46-53
Tandis qu’il les bénissait, il était emporté au ciel. Lc 24,51
En ce jour de mon Ascension, je me sentais victorieux et triomphant.
Le livre du Ciel Tome 34, 20 mai 1936
Ma bienheureuse fille, il n’est rien dans ma vie qui ne symbolise le Royaume de ma Divine Volonté. En ce jour de mon Ascension, je me sentais victorieux et triomphant ; mes souffrances étaient terminées et je les laissais parmi mes enfants sur la terre pour les aider et les soutenir, comme un refuge où se cacher dans leurs propres souffrances et s’inspirer de mon héroïsme dans leurs sacrifices. Je peux dire que j’ai laissé mes souffrances, mes exemples et
ma vie elle-même comme une semence qui grandit pour former le Royaume de ma Divine Volonté. De sorte que je partais et restais en même temps. Je restais en vertu de mes souffrances, je restais dans leur cœur pour être aimé, et après que ma très sainte Humanité fut montée au ciel, je me sentais davantage pressé par le lien de la famille humaine. Et comme je n’aurais pas été adapté pour recevoir l’amour de mes enfants et de mes frères que je laissais sur la terre, je suis resté dans le Très Saint Sacrement afin de pouvoir toujours me donner à eux et qu’ils puissent me recevoir continuellement pour trouver le repos, le soulagement et le remède à tous leurs besoins. Nos œuvres ne souffrent pas la mutabilité. Ce que nous faisons une fois, nous le faisons toujours. J’avais aussi en ce jour de mon Ascension une double couronne. La couronne de mes enfants que j’amenais avec moi dans la céleste Patrie, et la couronne de mes enfants que je laissais sur la terre. Ils symbolisaient le petit nombre qui seront le commencement du Royaume de ma Divine Volonté. Tous ceux qui m’ont vu monter au Ciel ont reçu de nombreuses grâces pour consacrer leur vie à faire connaître le Royaume de la Rédemption et poser les fondations de mon Église afin de rassembler dans son sein maternel toutes les générations humaines. C’est ainsi que les premiers enfants du Royaume de ma Volonté seront peu nombreux, mais les grâces dont ils seront investis seront si grandes et si nombreuses qu’ils consacreront leur vie à appeler toutes les âmes à vivre dans ce saint Royaume. Une nuée de lumière m’a caché à la vue de mes disciples qui sont restés figés en regardant ma Personne. L’enchantement de ma beauté était si grand que leurs yeux ravis ne pouvaient plus s’abaisser pour regarder la terre, si bien qu’il a fallu un Ange pour les secouer et les faire retourner au cénacle. C’est également le symbole du Royaume de mon Vouloir. La lumière sera si grande qu’elle va investir ses premiers enfants qui porteront la beauté, l’enchantement et la paix de mon divin Fiat, de sorte qu’ils voudront connaître et aimer un bien si grand.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus est debout sur une large pierre qui dépasse un peu, toute blanche au milieu de l’herbe verte d’une clairière. Il est inondé de soleil, ce qui rend son vêtement blanc comme neige et fait briller comme de l’or ses cheveux. Ses yeux brillent d’une lumière divine.
Il ouvre les bras en un geste d’étreinte. Il paraît vouloir serrer sur son sein toutes les multitudes de la terre que son esprit voit représentées dans cette foule.
Son inoubliable, son inimitable voix donne son dernier ordre :
« Allez en mon nom évangéliser jusqu’aux extrémités de la Terre. Que Dieu soit avec vous, que son amour vous réconforte, que sa lumière vous guide, que sa paix demeure en vous jusqu’à la vie éternelle. »
Il se transfigure en beauté. Qu’il est beau ! Beau comme sur le Thabor, davantage encore. Tous tombent à genoux pour l’adorer. Tandis que déjà il se soulève de la pierre sur laquelle il est posé, il cherche encore une fois le visage de sa Mère, et son sourire atteint une puissance que personne ne pourra jamais rendre… C’est son dernier adieu à sa Mère.Tome 10 – ch 638.23