Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Jn 14,23
Ah ! Ne sais-tu pas que tu es le tabernacle de ma Divine Volonté ?
Le livre du Ciel Tome 25, 2 décembre 1928
Ah ! ne sais-tu pas que tu es le tabernacle de ma Divine Volonté ? Combien d’oeuvres n’ai-je pas accomplies en toi;
combien de grâces ne t’ai-je pas accordées pour me former ce tabernacle ? Un tabernacle –je pourrais dire –unique au monde. En fait, pour ce qui est des tabernacles eucharistiques, j’en ai en grand nombre, mais dans ce tabernacle de mon divin Fiat, je ne me sens pas prisonnier, je possède l’espace infini de ma Volonté, je ne me sens pas seul, j’ai quelqu’un pour me tenir compagnie éternelle, et tantôt j’agis en enseignant et je te donne mes célestes leçons, tantôt j’ai mes déversements d’amour et de peine, et tantôt je célèbre, au point de m’amuser avec toi. Alors, si je prie, si je souffre, si je pleure et si je célèbre, je ne suis jamais seul, j’ai la petite fille de ma Divine Volonté qui
est avec moi. J’ai alors le grand honneur et la plus magnifique conquête, celle que j’aime le plus, qui est une volonté humaine entièrement sacrifiée pour moi, et comme le tabouret de ma Divine Volonté. Je pourrais l’appeler mon tabernacle favori en qui je me complais tellement que je ne l’échangerais pas pour les tabernacles eucharistiques, car en eux, je suis seul, et l’hostie ne me donne pas une Divine Volonté telle que je la trouve en toi de telle sorte que lorsqu’elle se déplace, je l’ai en moi et je la trouve aussi en toi.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je ne vous laisserai pas orphelins. Je vous l’ai déjà dit : « Je reviendrai à vous. » Mais je viendrai avant l’heure de venir vous prendre pour aller dans mon Royaume. Je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus. Mais vous, vous me voyez et vous me verrez, parce que je vis et que vous vivez, parce que je vivrai et que, vous aussi, vous vivrez. Ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Car celui qui fait bon accueil à mes commandements et les observe, celui-là m’aime ; or celui qui m’aime sera aimé de mon Père et il possédera Dieu, car Dieu est charité et celui qui aime a Dieu en lui. Et moi aussi je l’aimerai, car en lui je verrai Dieu, et je me manifesterai à lui en lui faisant connaître les secrets de mon amour, de ma sagesse, de ma Divinité incarnée. Tels seront mes retours parmi les fils des hommes, car je les aime, bien qu’ils soient faibles, sinon même ennemis. Mais ceux-ci seront seulement faibles. Je les fortifierai et je leur dirai : « Lève-toi ! », « Viens dehors ! », « Suis-moi », « Ecoute », « Ecris »… et vous êtes de ceux-ci.
– Pourquoi, Seigneur, te manifestes-tu à nous et pas au monde ? demande Jude.
– Parce que vous m’aimez et observez mes paroles. Celui qui agira ainsi sera aimé de mon Père, nous viendrons à lui et nous établirons notre demeure chez lui, en lui. En revanche, celui qui ne m’aime pas n’observe pas mes paroles et agit selon la chair et le monde. Maintenant, sachez que ce que je vous ai dit n’est pas parole de Jésus de Nazareth, mais parole du Père, car je suis le Verbe du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit cela en parlant ainsi, avec vous, parce que je veux vous préparer moi-même à la possession complète de la vérité et de la sagesse. Mais vous ne pouvez encore comprendre et vous souvenir. Quand le Consolateur viendra sur vous, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, alors vous pourrez comprendre. Il vous enseignera tout et vous rappellera ce que je vous ai dit. Tome 9 – ch 600.27