Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. Jn 13,20
C’est réellement pour elle (la créature), pour son amour que je descends, et elle me reçoit…
Le livre du Ciel Tome 30, 12 juin 1932
Ainsi la vie dans notre Vouloir nous félicite, nous et la créature, parce que nous l’avons créée pour nous et que nous voulons avoir à faire quelque chose avec elle, nous voulons être ensemble, travailler ensemble, nous
féliciter l’un l’autre et nous aimer l’un l’autre ensemble. Notre dessein n’était pas de la tenir à distance, non, non, mais d’être ensemble et de la fusionner en nous. Et afin de la garder absorbée, nous lui avons donné notre acte créateur et agissant qui en créant les choses formait ses vagues d’amour et ouvrait des veines de bonheur dans la créature, de telle sorte qu’elle ne devait pas seulement sentir en elle notre Volonté, notre vie palpitante et agissante, mais la mer immense de nos joies et de notre bonheur pour sentir le Paradis dans son âme. Et ce n’est pas seulement la Création qui est toujours en acte, mais aussi la Rédemption, et la créature qui vit dans ma Divine Volonté ressent l’acte continuel de ma descente du ciel sur la terre, et c’est réellement pour elle, pour son amour que je descends, et elle me reçoit, elle est conçue en moi, renaît en moi, vit avec moi et meurt avec moi afin de
ressusciter avec moi. Il n’est rien que j’aie fait qu’elle ne veuille refaire avec moi. Si bien que je la sens inséparable de la Création, inséparable de la Rédemption et de tout ce que j’ai fait, et si elle est inséparable de toutes nos œuvres, de ma vie elle-même, que ne donnerais-je pas à celle qui vit dans notre Volonté ? Comment ne pas tout centraliser en elle ? Mon amour ne pourrait le supporter si je ne le faisais pas. Donc, si tu veux tout, vit dans Ma Volonté ; je ne sais pas faire les choses à moitié et tu auras le grand bien de sentir notre œuvre en acte continuel et, oh ! Comme tu comprendras à quel point tu as été aimée par ton Créateur et combien tu
es obligée de l’aimer.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
L’agneau est presque consommé. Jésus, qui a très peu mangé et n’a bu qu’une gorgée de vin à chaque coupe, mais beaucoup d’eau, comme s’il était fiévreux, reprend la parole :
« Je veux que vous compreniez mon geste de tout à l’heure. Je vous ai dit que le premier est comme le dernier, et que je vous donnerai une nourriture qui n’est pas corporelle. C’est une nourriture d’humilité que je vous ai donnée, pour votre âme. Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, vous devez le faire l’un pour l’autre. Je vous ai donné l’exemple afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait.
En vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son Maître, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a appelé. Cherchez à comprendre ces images ; bienheureux serez-vous si vous les mettez en pratique. Mais vous ne serez pas tous bienheureux. Je vous connais. Je sais qui j’ai choisi. Je ne parle pas de tous de la même manière, mais je dis ce qui est vrai. D’autre part, il faut que s’accomplisse ce qui est écrit à mon sujet : “ Celui qui a mangé le pain avec moi, a levé contre moi son talon. ” Je vous dis tout avant que cela n’arrive, afin que vous n’ayez pas de doutes sur moi. Quand tout sera accompli, vous croirez encore davantage que Je suis. Celui qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé : le Père Saint qui est dans les Cieux, et celui qui accueillera ceux que je lui aurai envoyés, m’accueillera moi-même. Car je suis avec le Père, et vous êtes avec moi… A présent, accomplissons le rite. » Tome 9 – ch 600.13