De l’évangile de Jean 6,16-21
« C’est moi. N’ayez plus peur. » Jn 6,20
Ma bonne fille, courage, n’aie pas peur.
Le livre du Ciel Tome 30, 12 juin 1932
Ma bonne fille, courage, n’aie pas peur, car le courage est une arme puissante qui tue la frilosité et chasse toute
crainte ; mets tout de côté et viens dans ma Divine Volonté former ta brise pour souffler sur toutes nos œuvres. Elles sont toutes ordonnées dans notre Fiat, mais elles ne se meuvent pas toutes seules. Elles veulent la brise des créatures pour aller vers elles, et si la brise est forte, elles courent, elles volent pour être les porteuses des biens que possède chacune de nos œuvres. Si bien que l’âme qui entre dans notre Volonté s’unit en entrant avec nos actes pour faire les siens dans les nôtres, et en s’unissant, la créature forme une brise et avec la force même de notre
Volonté met en mouvement, appelle, enchante, renforce toutes nos œuvres avec sa douce et pénétrante brise, et elle les met en marche vers les créatures. Oh ! Combien nous en sommes heureux, combien nous languissons après cette douce et revigorante brise que la créature nous apporte dans notre Vouloir. Par conséquent, sois attentive, ne perds jamais la paix, sinon tu ne pourras venir dans notre Volonté pour former ta brise, les doux réconforts, la fraîcheur de ton amour ardent et le mouvement pour nos œuvres, car ils n’entrent dans notre Vouloir que par ces âmes pacifiques et il n’y a pas de place pour les autres ; et si notre Volonté ne te sent pas suivre ses pas et que ses œuvres ne sont pas courtisées par ta brise, nous disons avec tristesse : « Oh ! La fille de notre Volonté reste en arrière et nous laisse seuls sans sa compagnie. » Ma fille, tu dois savoir que notre Être divin en créant l’homme est resté au-dessus de lui dans l’acte de faire pleuvoir sur lui sainteté, lumière, amour, bonté, etc. C’est pourquoi l’homme, en se retirant de notre Divine Volonté, s’est soustrait à notre pluie. Ainsi lorsque l’âme vient dans notre Volonté, étant donné que par ses actes dans les nôtres elle forme pour nous la brise qui met en mouvement toutes nos œuvres, nous formons la pluie et faisons pleuvoir à nouveau d’abord sur l’heureuse créature, puis sur toutes les autres.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. Il y cherche, à la lumière des étoiles qui restent et de l’aube malade, et il voit la barque de Pierre qui avance péniblement vers la rive opposée, mais n’y arrive pas. Jésus s’enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, sur sa tête, comme si c’était un capuchon, et il descend rapidement, non par la route qu’il avait suivie mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu’il semble voler.
Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui font sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s’il ne marchait pas sur l’élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide. Maintenant Lui devient lumière. Il semble que le peu de lumière qui arrive encore des rares étoiles qui s’éteignent et de l’aube orageuse se concentre sur Lui et elle forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé.
364> Il vole sur les flots, sur les crêtes écumeuses, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant avec son manteau qui se gonfle autour des joues et qui flotte, comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d’ailes.
274.3 – Les apôtres le voient et poussent un cri d’effroi que le vent apporte à Jésus.
“Ne craignez pas. C’est Moi.”
La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se répand sans difficulté sur le lac. Tome 4, chapitre 274.