Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.
Je ne suis pas venu sur terre seulement pour les créatures, mais également pour réintégrer les intérêts et la gloire de mon Père céleste.
Le livre du Ciel Tome 36, 20 février 1938
Mon céleste Père devait trouver en moi autant de vies auxquelles il avait donné et aller donner le jour, afin d’être satisfait, glorifié et payé de retour pour son grand amour. Même si toutes les créatures n’allaient pas prendre cette vie, mon Père céleste exigea ma vie afin d’être glorifié pour tout ce qu’il avait fait dans l’œuvre de Création et de Rédemption. Je peux dire que dès que l’homme se retira de ma Volonté, la gloire qui était due à mon divin Père cessa. Par conséquent, si je n’avais pas formé de moi-même un Jésus pour chaque créature existante, la gloire du Père céleste aurait été incomplète et je ne peux pas faire des œuvres incomplètes. Mon amour aurait été en guerre contre moi si je n’avais pas formé beaucoup de Jésus premièrement, pour notre propre gloire et décorum, et ensuite, pour donner ce bien complet à chaque créature. C’est pourquoi notre plus grande peine et qu’en dépit de mes nombreuses vies offertes à chaque créature, certaines ne les reconnaissent pas, d’autres ne les regardent
même pas, ne les utilisent pas, les offensent, et d’autres encore ne prennent que les miettes de ma vie. Rares sont celles qui disent : Je fais la vie de Jésus avec Jésus. J’aime comme Jésus aime, et je veux ce que Jésus veut. Ces créatures sont, avec moi, le retour de la gloire et de l’amour de Création et de Rédemption. Mais même si toutes mes vies ne servent pas à la créature, elles servent admirablement la gloire de mon divin Père, puisque je ne suis pas venu sur terre seulement pour les créatures, mais également pour réintégrer les intérêts et la gloire de mon Père céleste. Oh ! Si vous pouviez voir quelle merveilleuse cour toutes mes vies forment autour de notre Divinité. Et lorsque l’amour et la gloire débordent de ces vies, tu en serais tellement enchantée qu’il te serait difficile de rentrer en toi-même !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vous l’ai dit : ce n’est pas mon heure. Mon temps n’est pas encore venu. Il vous semble toujours que c’est le bon moment, mais ce n’est pas le cas. Je dois prendre le temps qui est le mien : pas avant, pas après. Avant, ce serait inutile. Je me ferais effacer du monde et des cœurs avant d’avoir achevé mon œuvre ; le travail déjà fait ne serait pas fécond, parce qu’il ne serait pas terminé ni aidé par Dieu, qui veut que je l’accomplisse sans négliger une seule parole ou une seule action. Je dois obéir à mon Père, et je ne ferai jamais ce que vous espérez, car cela nuirait au dessein de mon Père.
Je vous comprends et vous excuse. Je n’éprouve aucune rancœur contre vous. Je ne ressens pas de lassitude ou d’ennui devant votre aveuglement… Vous ne savez pas. Mais moi, je sais. Vous ne savez pas, vous ne voyez que la surface du visage du monde. Moi, j’en vois la profondeur. Le monde vous fait encore bonne figure. Il ne vous hait pas : non qu’il vous aime, mais parce que vous ne méritez pas sa haine. Vous êtes trop peu de chose. Mais il me déteste, moi, parce que je suis un danger pour lui : un danger pour la fausseté, pour la cupidité, pour la violence qu’est le monde.
Je suis la Lumière, et la lumière illumine. Le monde n’aime pas la lumière, car elle met en plein jour les actions du monde. Le monde ne m’aime pas — il ne peut pas m’aimer —, car il sait que je suis venu pour le vaincre dans le cœur des hommes et dans le roi des Ténèbres qui le domine et le dévoie. Le monde ne veut pas se convaincre que je suis son Médecin et son Remède et, comme un fou, il voudrait m’abattre pour n’être pas guéri. Le monde encore ne veut pas se persuader que je suis le Maître, parce que ma Parole est contraire à ce qu’il dit. Il cherche donc à étouffer la Voix qui parle au monde afin de le conduire à Dieu, en lui montrant la vraie nature de ses actes, qui sont mauvais.
Entre le monde et moi, il y a un abîme, et ce n’est pas par ma faute. Je suis venu donner au monde la lumière, le chemin, la vérité, la vie. Mais le monde ne veut pas m’accueillir, et pour lui ma lumière devient ténèbres, parce qu’elle sera la cause de la condamnation de ceux qui n’ont pas voulu de moi. Dans le Christ se trouve toute la lumière pour les hommes qui veulent l’accueillir, mais en lui se trouvent aussi toutes les ténèbres pour ceux qui me haïssent et me repoussent. C’est pour cela qu’au commencement de mes jours mortels, j’ai été prophétiquement indiqué comme “ un signe de contradiction ” : selon la manière dont je serai accueilli, ce sera le salut ou la condamnation, la vie ou la mort, la lumière ou les ténèbres. Mais ceux qui m’accueillent, en vérité, en vérité je vous dis qu’ils deviendront des fils de la Lumière, c’est-à-dire de Dieu, car ils sont nés à Dieu pour avoir accueilli Dieu.
Par conséquent, si je suis venu pour faire des hommes des fils de Dieu, comment puis-je faire de moi un roi comme, par amour ou par haine, par simplicité ou par malice, vous êtes nombreux en Israël à le vouloir ? Vous ne comprenez pas que je me détruirais moi-même : le vrai moi-même, c’est-à-dire le Messie, non pas Jésus, le fils de Marie et Joseph de Nazareth. Je détruirais le Roi des rois, le Rédempteur, celui qui est né d’une Vierge, appelé Emmanuel, appelé l’Admirable, le Conseiller, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la paix, Dieu, Celui dont l’empire et la paix n’auront pas de limites, en s’asseyant sur le trône de David à cause de la descendance humaine, mais en ayant pour escabeau de ses pieds le monde et tous ses ennemis, et le Père à ses côtés, comme il est dit au livre des Psaumes, par droit surnaturel d’origine divine ?
Vous ne comprenez pas que Dieu ne peut être Homme, autrement que par perfection de bonté, pour sauver l’homme, mais ne peut pas, ne doit pas s’abaisser à de pauvres vanités humaines ? Vous ne comprenez pas que, si j’acceptais la couronne, la royauté comme vous la comprenez, j’avouerais que je suis un faux Christ, je mentirais à Dieu, je me renierais moi-même, et je renierais le Père. Je serais pire que Lucifer, car je priverais Dieu de la joie de vous avoir, je serais pire que Caïn pour vous, car je vous condamnerais à un perpétuel exil loin de Dieu dans les limbes, sans espérance de paradis ?
Tout cela, vous ne le comprenez pas ? Ne comprenez-vous pas le piège où les hommes veulent me faire tomber ? Le piège de Satan pour frapper l’Eternel dans son Bien-Aimé et dans ses créatures : les hommes ? Ne comprenez-vous pas que c’est le signe que je suis plus qu’un homme, que je suis l’Homme-Dieu ? Le fait que je n’aspire qu’à des biens spirituels pour vous donner le Royaume spirituel de Dieu ? Tome 7 – ch 478.7