De l’évangile de Luc 4, 24-30
Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.. Lc 4,24
Elles sont plus renversées que celles de Jérusalem (les âmes) qui, au lieu de reconnaître son Messie, ne l’ont pas accueilli et lui ont donné la mort.
Le livre du Ciel Tome 31, 5 mars 1933
La volonté humaine est comme une gangrène pour le corps: elle a la vertu de déchirer la chair en morceaux et de déformer la beauté de la créature. Pauvres âmes sans ma Divine Volonté ! Elle seule possède la vertu unifiante. Elle unifie tout : pensée, désir, affection, amour et volonté humaine. Elle donne à la créature la merveilleuse forme unifiante. Par contre, sans ma Volonté, la pensée veut une chose, la volonté une autre, le désir autre chose et l’affection une autre chose encore, de telle sorte qu’ils s’engagent dans une bataille et, dans la confusion, ils se divisent entre eux. Ah ! il ne peut y avoir ni paix ni union sans ma Volonté. Il manque alors celle qui place le ciment, unissant les parties divisées et qui rend l’âme forte contre les maux qui surgissent. C’est pourquoi ton Jésus ne fait que pleurer la ruine de ces âmes ; elles sont plus renversées que celles de Jérusalem qui, au lieu de reconnaître son Messie, ne l’ont pas accueilli et lui ont donné la mort. Ma Volonté ne sera pas reconnue elle non plus. Alors qu’elle est parmi eux et en eux, ils forment dans leur âme de petites cités qui sont renversées et ils m’obligent à leur répéter la menace qu’il ne restera pas pierre sur pierre. Sans ma Volonté, ce sont des citadelles sans roi ; par conséquent, elles n’ont personne pour les protéger et les défendre, personne pour leur administrer la nourriture nécessaire pour faire le bien et les empêcher de s’empêtrer dans le mal. Et je pleure sur leur sort, et je prie qu’ils reconnaissent ma Volonté, qu’ils l’aiment et lui permettent de régner. Et toi, prie avec moi.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur privilégiée. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres pays m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même des pays dont le nom est pour vous un scandale. Là, je trouverai une moisson de disciples, tandis que sur cette terre je ne puis rien faire, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Élie et Élisée [4]. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Et en faveur de celle-là et de celui-ci, ils purent opérer le miracle. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs la bonne volonté, perle fine que le Prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu.”
106.4 – La foule s’agite et menace avec imprécations. Elle tente de mettre la main sur Jésus, mais les apôtres-cousins Jude, Jacques et Simon [5] le défendent, et alors les Nazaréens en furie chassent Jésus hors de la ville. Ils le poursuivent avec des menaces, mais pas seulement verbales, jusqu’au sommet de la colline. Alors Jésus se retourne et les immobilise de son regard magnétique, il passe indemne au milieu d’eux et disparaît en montant par un sentier de la colline. Tome 2, chapitre 106.