De l’évangile de Luc 13, 1-9
Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Lc 13,3
Dans le livre du Ciel, il y a beaucoup de passages sur la Justice et la miséricorde de Dieu.
La prière adoucit la Justice de Dieu et dans la Divine Volonté, elle reste agissante dans le temps.
Le livre du Ciel Tome 12, 6 décembre 1919
«Ma fille, écho de ma vie, pendant que tu priais, ma miséricorde se raviva et ma justice perdit sa sévérité. Et cela, pas seulement pour le temps présent, mais aussi pour les temps à venir : tes prières dans ma Volonté resteront agissantes. J’ai senti ton amour au nom des âmes perdues et, en conséquence, mon Cœur a ressenti une tendresse spéciale envers toi. Trouvant en toi l’amour que ces âmes me doivent, je t’ai versé les grâces que j’avais prévues pour elles. » Une autre fois, il me dit : « Ma fille, j’aime tant l’homme qu’en le créant, je l’ai gratifié de la liberté, contrairement à ce que j’ai fait pour les cieux, les étoiles, le soleil et toute la nature — les cieux ne peuvent ni s’ajouter ni s’enlever d’étoiles ; le soleil ne peut ni s’ajouter ni s’enlever de lumière. Plus encore, j’ai voulu que
l’homme soit à mes côtés pour qu’en faisant le bien et en s’exerçant aux vertus, il crée ses propres étoiles et ses propres soleils pour l’ornementation du ciel de son âme. Plus il fera de bien, plus d’étoiles il formera. Plus son amour et ses sacrifices seront grands, plus il ajoutera de splendeur et de lumière à ses soleils. « Présent dans le ciel de son âme, je lui dis : “Mon fils, plus tu deviens beau, plus tu me fais plaisir. J’aime tant ta beauté que je te
presse de te mettre à la tâche. Aussitôt que tu t’y mettras, j’accourrai et je renouvellerai ta capacité créatrice, te donnant le pouvoir de faire tout le bien que tu voudras. Je t’aime tant que je n’ai pas fait de toi un esclave, mais un homme libre.” « Hélas ! Que d’abus concernant ce pouvoir que j’ai donné à l’homme ! Et il a l’audace de s’en servir pour sa ruine et pour offenser son Créateur ! »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Tu as entendu parler des galiléens tués par Pilate pendant qu’ils accomplissaient un sacrifice. Leur sang s’est mélangé avec celui de la victime. Tout près de l’autel ! Tout près de l’autel !”
“Je l’ai appris.”
Tous les galiléens sont révoltés par cette injustice. Ils crient : “C’est vrai qu’il s’agissait d’un faux Messie. Mais pourquoi tuer ses partisans, après l’avoir frappé, lui ? Et pourquoi à ce moment-là ? Ils étaient plus pécheurs, peut-être ?”
Jésus impose la paix, et puis il dit :
“Vous vous demandez s’ils étaient plus pécheurs que tant d’autres galiléens et si c’est pour cela qu’ils ont été tués ? Non, ils ne l’étaient pas. En vérité je vous dis qu’ils ont payé et que beaucoup d’autres paieront si vous ne vous convertissez pas au Seigneur. Si vous ne faites pas tous pénitence, vous périrez tous de la même façon, en Galilée et ailleurs. Dieu est indigné contre son peuple. Je vous le dis.
434> Il ne faut pas croire que ceux qui sont frappés sont toujours les plus mauvais. Que chacun s’examine soi-même, qu’il se juge, lui, et pas les autres. Ces dix-huit aussi, sur lesquels est tombée la tour de Siloé qui les a tués, n’étaient pas les plus coupables de Jérusalem. Je vous le dis : faites, faites pénitence si vous ne voulez pas être écrasés comme eux, et même en votre esprit. Tome 4, chapitre 281.