De l’évangile de Luc 6, 36-38
Car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. Lc 6,38
À celui-là je donne sans mesure.
Le livre du Ciel Tome 13, 21 septembre 1921
« Ma fille, dans quel état lamentable les créatures m’ont mis ! Je suis comme un père très riche qui aime profondément ses enfants. Alors qu’il veut que ses enfants s’habillent, ceux-ci, extrêmement ingrats, refusent tout
habillement et veulent rester nus. Le père leur donne à manger, mais ils veulent continuer de jeûner. S’ils mangent, ils ne mangent que des aliments impropres et vils. Le père leur offre des richesses et veut les garder près de lui, leur donnant sa propre maison, mais ses enfants ne veulent rien accepter. Ils se contentent d’errer, sans domicile et
dépourvus de tout. Pauvre père, combien de peine et de larmes il verse ! Il serait plus heureux s’il n’avait rien à donner, plutôt que de disposer de tant de richesses et de ne pas savoir quoi en faire pendant qu’il voit ses enfants périr. C’est pour lui une peine plus grande que toute autre. « Je suis comme ce père : je veux donner, mais il n’y a personne pour recevoir. » Ainsi, les créatures me font verser des larmes amères et me causent une peine continuelle. Sais-tu qui sèche mes larmes et change ma peine en joie ? C’est celui qui veut toujours rester avec moi, qui reçoit mes richesses avec amour et confiance filiale, qui mange à ma table et s’habille de mes propres vêtements. À celui-là je donne sans mesure. Il est mon confident et je le laisse reposer sur ma poitrine.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Aime celui qui te hait, prie pour celui qui te persécute, justifie celui qui te calomnie, bénis celui qui te maudit, fais du bien à celui qui te fait du tort, montre-toi pacifique envers le querelleur, indulgent avec celui qui t’importune, volontiers secourable pour celui qui te sollicite. Ne sois pas usurier, ne critique pas, ne juge pas. ” Vous ne connaissez pas les tenants et les aboutissants des actions des hommes. Lorsqu’il s’agit d’aider, de quelque manière que ce soit, soyez généreux, soyez miséricordieux. Plus vous donnerez, plus l’on vous donnera, et Dieu versera dans le sein de l’homme généreux une mesure pleine et bien tassée. Dieu vous le rendra non seulement pour ce que vous avez donné, mais bien davantage. Cherchez à aimer et à vous faire aimer. Les procès coûtent plus cher qu’un arrangement à l’amiable et la bonne grâce est comme du miel dont la saveur reste longtemps sur la langue. Aimez, aimez ! Tome 3 – ch 171.4