De l’évangile de Matthieu 5, 20-26
Va d’abord te réconcilier avec ton frère..Mt 5,24
Plutôt que de venir tous ensemble pleurer à mes pieds et demander pardon, ils se contentent de regarder ce qui se passe.
Le livre du Ciel Tome 11,25 mai 1915
« Ma fille, bien que les châtiments soient grands, les gens ne bougent pas. Ils sont presque indifférents, comme s’ils assistaient à une scène tragique, pas à des événements réels. Plutôt que de venir tous ensemble pleurer à mes
pieds et demander pardon, ils se contentent de regarder ce qui se passe. Ah ! Ma fille, comme est grande la perfidie humaine! Les gens obéissent aux gouvernements par la crainte, mais à Moi, qui procède par l’amour, ils tournent le dos. Ah! Pour Moi seul, il n’y a ni obéissance ni sacrifice. S’ils font quelque chose, c’est plus par intérêt personnel qu’autrement. Mon amour n’est pas apprécié par les créatures, comme si Je ne méritais rien d’elles ! » Et Il éclata en sanglots. Quel cruel tourment que de voir Jésus pleurer ! Il poursuivit : « Le sang et le feu purifieront tout et Je restaurerai l’homme repentant. Plus il tarde, plus il y aura de sang versé : le carnage dépassera tout ce que l’homme aura pu imaginer. » Pendant qu’Il disait cela, Il me montra le carnage humain. Quel tourment que de vivre en ces temps ! Que la Volonté Divine soit toujours faite.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était écrit : “ Ne tuez pas ” car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dis : “ Ne vous fâchez pas ”, car vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et lui aura donc fait du tort sera condamné par Dieu.
Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si, auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si l’on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’éprouver de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour-propre en te réconciliant avec lui et reviens ensuite à l’autel : alors seulement, ton sacrifice sera saint.
Un bon accord est toujours la meilleure des affaires. Le jugement de l’homme est précaire, et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire jusqu’à son dernier sou ou languir en prison.
En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous : “ Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas, à moi ? ” Car Dieu n’est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous s’il l’était ! Personne ne serait sauvé. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Alors vous obtiendrez de Dieu votre récompense, ici-bas et après. Tome 3 – ch 171.5