De l’évangile de Matthieu 7, 7-12
« Quiconque demande reçoit » dit Jésus. Mt 7, 8
« En somme, quiconque me veut, me trouve comme tel »
Le Livre du Ciel Tome 6, 15 décembre 1905
« Ma fille, j’ai voulu être élevé et crucifié sur la croix pour que les âmes qui me veulent, puissent me trouver. Si quelqu’un me veut comme Maître parce qu’il sent le besoin d’être enseigné, je m’abaisse pour lui enseigner autant les petites choses que les choses les plus élevées pour le rendre savant. Si quelqu’un gémit dans l’abandon et l’oubli et cherche un père, qu’il vienne au pied de ma croix Moi je me ferai son Père en lui donnant mes plaies comme demeure, mon sang comme breuvage, ma chair comme nourriture et mon royaume comme héritage. Si quelqu’un est infirme, il me trouve comme médecin, lui donnant non seulement la guérison, mais aussi des remèdes sûrs pour ne pas redevenir infirme. Si quelqu’un est opprimé par les calomnies et les mépris, il me trouve comme son défenseur qui va jusqu’à transformer en honneurs divins ces calomnies et ces mépris. Et ainsi de suite. En somme, quiconque me veut comme juge, comme ami, comme époux, comme avocat, comme prêtre, etc. me trouve comme tel. Voilà pourquoi j’ai voulu que mes mains et mes pieds soient cloués : pour ne m’opposer en rien à ce qu’on veut, pour qu’on puisse faire de moi ce qu’on veut. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”
Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.
Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.
Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père. Tome 3 – ch 203.10