De l’évangile de Matthieu 6, 7-15
Vous donc, priez ainsi : Notre Père..
C’est ainsi que prie l’Église tout entière, il n’est pas une âme qui lui appartienne et qui ne récite pas le Notre Père.
Le livre du Ciel, Tome 24, 26 mai 1928
Ma fille, Dieu est ordre, et lorsqu’il veut accorder un bien aux créatures, il établit toujours son ordre divin,
et tout ce qui est fait pour obtenir un si grand bien commence par Dieu, puisqu’il se place lui-même en tête pour prendre l’engagement et il ordonne ensuite les créatures dans le même but. C’est ce que j’ai fait moi-même pour accorder la Rédemption afin que les créatures puissent la recevoir. En formant le Notre Père, je me suis mis placé à sa tête et j’ai pris l’engagement de former ce Royaume ; et en l’enseignant à mes apôtres, j’ai disposé l’ordre dans les créatures afin qu’elles puissent obtenir un bien si grand. C’est ainsi que prie l’Église tout entière, il n’est
pas une âme qui lui appartienne et qui ne récite pas le Notre Père. Et même si beaucoup le récite sans être intéressées à vouloir et à demander un Royaume si saint que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel puisque l’intérêt est en Celui qui l’a enseigné, c’est mon intérêt qui est renouvelé lorsqu’elles le récitent, et j’entends ma propre prière qui demande : « Que votre Règne arrive, que votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. » Et si la créature, en récitant le Notre Père, avait cet intérêt de vouloir et de désirer ardemment mon Royaume, sa volonté serait fusionnée avec la mienne dans le même but. Toutefois, ma Volonté et mon intérêt demeurent toujours en chaque Notre Père. Vois quel est l’ordre divin : toutes demandent une même chose. Parmi celles qui demandent, il y a celles qui veulent faire ma Volonté, et celles qui la font. Tout cela est entrelacé, et les créatures frappent à la porte de ma Volonté elles continuent à frapper, certaines avec force, d’autres plus doucement. Cependant, il y a toujours quelqu’un qui frappe pour demander que les portes soient ouvertes afin
que ma Volonté puisse descendre et régner sur la terre. Et comme tout est établi et ordonné par la Divinité, elle attend celle qui doit donner le plus grand coup qui forcera les portes d’une force invincible, la force même de ma Divine Volonté ouvrira toutes grandes les portes et, avec ses douces chaînes d’amour, attachera la Volonté éternelle pour la faire venir et régner parmi les créatures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Écoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »
Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.
« Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Église apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Église. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Église Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Tome 3 – ch 203.5